En 2003, jouant sur le succès de la RC211V (modèle engagé par Honda en MotoGP), la CBR est remaniée. Elle s'appelle désormais CBR600RR Fireblade. Le moteur développe 117 chevaux et il est alimenté par injection électronique. Le cadre est rigidifié, les suspensions améliorées. Les disques de freins prennent de l'embonpoint pour atteindre 310 mm de diamètre. Elle est l'une des premières moto à arborer un silencieux d'échappement sous la selle. La CBR600F disparaîtra du catalogue l'année suivante.
En 2005, le moteur est légèrement optimisé. L'esthétique ne varie que sur des points de détail. En fin d'année, des versions aux couleurs de l'écurie Movistar de MotoGP et de la moto de Sébastien Charpentier (baptisée « Win Win ») apparaissent au catalogue.
Fin 2007, pour fêter le nouveau titre en Supersport, la 600 CBR est déclinée en une série spéciale aux couleurs de l'équipe HANNspree Ten Kate pour 200 euros de plus que le modèle standard (en France).
En 2009, une nouvelle technologie fait son apparition, cABS (Antilock Brake System) Système prévenant les pertes d'adhérence lors des freinages sur surfaces changeantes à contrôle électronique.
Apparue en 2004, la CBR1000RR Fireblade casse avec sa longue lignée pour se rapprocher encore plus du modèle de la MotoGP (la RC211V). Le moteur est complètement repensé, il développe 163 chevaux. La partie cycle n'est pas en reste. Le freinage est assuré par des étriers à fixation radiale, pinçant des disques de 310 mm. Elle est équipée d'un amortisseur de direction électrohydraulique. Ce nouvel élément fait varier l'amortissement en fonction de la vitesse.
En 2005, une version Repsol apparait, avec une décoration spécifique. En 2006, l'esthétique est légèrement modifiée. Le poids est en baisse de trois kilos. Le diamètre des disques de freins augmente de 10 mm.
C'est la moto de Dr House.
La première CBR1000F est apparue en 1986. Bien que cataloguée comme une sportive, elle montre de réelles aptitudes à « tailler » la route, aussi bien en solo qu'avec un passager et des bagages. Le moteur est un quatre cylindre en ligne développant 135 chevaux. Le freinage est considéré parmi les meilleurs ; il est confié à deux disques de 296 mm de diamètre à l'avant et de 256 à l'arrière. Le gros réservoir de 21 litres permet d'envisager les longues étapes.
En 1993, elle est équipée du freinage Dual-CBS ; ce système équilibre la puissance de freinage entre les freins avant et arrière, quel que soit la commande utilisé. La production s'arrête en 2000, le succès de la CBR1100XX la poussant à prendre sa retraite.
Apparue en 1996, la SuperBlackbird (en référence à l'avion espion américain Lockheed SR-71 Blackbird), fut la première moto de série à atteindre la barre des 300 km/h réels, et, de ce fait, devenant la moto de série la plus rapide du monde.
Comme ses concurrentes apparues après elle, la CBR1100XX s'est vu imposée une esthétique dictée avant tout par les objectifs de performances voulues.
Les particularités qui différencient la CBR1100XX de ses concurrentes sont les suivantes :
La moto est propulsée par un 4 cylindres en ligne à double arbre à cames en tête de 1 137 cm³ et 4 soupapes par cylindre (dohc 16S), développant 164 ch à 9 500 tr/min et un couple de 12,7 daN.m à 7 250 tr/min.
La version 2007 passera inaperçue malgré une nouvelle technologie : la gestion indépendantes des cylindres (Variable Cylinder Management ou VCM) permettant de faire tourner automatiquement le moteur sur 2, 3 ou 4 cylindres afin d'économiser le carburant en fonction de la puissance utilisée et du régime moteur, faisant passer la moto de facto dans la catégorie des grosses « Sport-GT ».
La distribution variable VTEC (Variable valve Timing and lift Electronic Control - en français : contrôle électronique progressif de temporisation et d'ouverture des soupapes, limitant l'ouverture des soupapes en fonction du régime) est désormais aussi de la partie afin de rendre le moteur plus coupleux à bas et moyen régime (limitant à 2 s/c) et en rendant toute la puissance disponible (retour à 4 s/c) passé ce cap.