Pol Chantraine, écrivain d´origine belge a vécu la plus grande partie de sa vie aux îles.
Eudore Labrie (1917-2006), communément appelé « Docteur Labrie », est un médecin, pharmacien, dentiste, chirurgien et politicien, originaire de Saint-Quentin, au Nouveau-Brunswick; ayant œuvré dans le domaine de la santé aux îles de 1948 à 1992. On l'honora en 1993 en baptisant la bibliothèque médicale de l'hôpital en son nom. Il a aussi été maire de Cap-aux-Meules de 1961 à 1967. Un endroit à Cap-aux-Meules est appelé «la butte du Docteur Labrie». Cette butte est baptisée ainsi, car sa demeure y était installée.
Georges Langford, poète et chansonnier originaire d'Havre-aux-Maisons, auteur de la célèbre chanson Le frigidaire, popularisée par Tex Lecor.
Denise Leblanc, professeure, directrice et politicienne, originaire de l'Étang-du-Nord; elle a été la Ministre québécoise de la Fonction publique de 1981 à 1984 et aussi pendant quelque temps la Ministre responsable de la Condition féminine. Le campus des Îles de la Madeleine (affilié au Cégep de la Gaspésie et des Îles ) a été nommé «Campus Denise Leblanc» en son honneur.
Sylvain Rivière, poète, romancier et dramaturge, né à Carleton (Gaspésie) en 1955, il réside aux Îles-de-la-Madeleine depuis 1981. Il y a fondé en 1989 le Théâtre de la parlure et en 2002 le festival Contes en Îles.
Mario Saint-Amand, acteur québécois né en 1968, il a été cofondateur, avec Nathalie Bourgeois et Céline Lafrance, du KinOcéan, la version madeleinienne du Kino.
Jean Lemieux, cet écrivain et médecin né à Iberville vit présentement aux Îles et y a vécu plusieurs années de sa vie. Les intrigues dans ses romans se déroulent aux Îles-de-la-Madeleine. Il fait référence à une multitude de lieux dans son oeuvre.
Démographie
On compte près de 13 000 habitants aux Îles, dont l'origine est acadienne à 85 %, le reste de la population est soit québécoise, gaélique (écossaise, irlandaise) ou anglaise. 94 % des habitants ont le français comme langue maternelle et pour environ 6 % c'est l'anglais. Les membres de la communauté de langue anglaise se concentrent à Grosse-Île, Old Harry et l'île d'Entrée. De façon générale, la population anglophone a commencé à décliner après la Seconde Guerre mondiale, surtout à l'île d'Entrée. Étant restée homogène et relativement isolée pendant longtemps, la population s'est vue intégrer de plus en plus de personnes d'origines ethniques diverses, qui restent néanmoins peu nombreuses, et ce, surtout depuis le boum touristique, au tournant du siècle.