Juniperus sabina | |||||||||
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Classification classique | |||||||||
Règne | Plantae | ||||||||
Sous-règne | Tracheobionta | ||||||||
Division | Coniferophyta | ||||||||
Classe | Pinopsida | ||||||||
Ordre | Pinales | ||||||||
Famille | Cupressaceae | ||||||||
Genre | Juniperus | ||||||||
Nom binominal | |||||||||
Juniperus sabina L., 1753 | |||||||||
Statut de conservation IUCN : | |||||||||
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Le genévrier sabine (Juniperus sabina) est un arbre appartenant au genre Juniperus et à la famille des Cupressaceae.
Noms vernaculaires : genévrier sabine, sabine, sabine de montagne (Savina de muntanya en catalan).
Le genévrier sabine est un arbuste ou un sous-arbrisseau rampant de 0,3 à 1 mètre de hauteur, à odeur intense lorsqu'on le frotte, comme son proche parent le genévrier thurifère. Les feuilles, de couleur vert bleuté, à disposition opposée décusée, sont en forme d'aiguilles de 4 mm de long environ dans leur forme juvénile, et en écaille ovales, obtuses à subaigües, d'environ 1 mm dans leur forme adulte.
C'est une espèce dioïque. Les fruits sont des galbules, petits cônes globuleux-comprimés de 4 à 6 mm de diamètre, de couleur pourpre à bleuâtre foncé à maturité, recouvert de pruine. Chaque galbule contient de 1 à 3 graines.
Espèce de haute montagne, croissant habituellement entre 1400 et 2750 mètres d'altitude.
L'espèce est dispersée dans les montagnes du sud de l'Europe, depuis l'Andalousie jusqu'à la Turquie (en passant par les Alpes et les Balkans, et existe aussi dans une localité relicte en Algérie sur les montagnes de Kabylie (Djurdjura).
Au Maroc, qui comporte les populations les plus nombreuses et les individus les plus remarquables, l'espèce est menacée par la surexploitation.
C'est une plante hautement toxique, comme le genévrier thurifère. Il ne faut pas la confondre avec le genévrier commun qui peut se rencontrer dans les mêmes habitats mais dont les fruits sont comestibles. Cette toxicité est due à ses huiles essentielles qui contiennent du thuyone et du sabinol. En outre, le pyrogallol bloque complètement le circuit intestinal, les animaux qui en ont consommé meurent rapidement.
Elle a été utilisé comme plante médicinale et est citée dans le Capitulaire De Villis sous le nom de savina.