En 1980 Kawasaki lance une 750, au bloc moteur étroitement dérivé du 650 cm3 de la Z 650 et réalésé à 738 cm³. L'alésage passe de 62 à 66 mm, la course des pistons demeurant inchangée. Allumage électronique. 4 carburateurs Keihin de 34, chaine de distribution de type HY VO avec tendeur automatique.
Ce moteur développe 74 chevaux à 9 500 tr/min, permettant, d'après le constructeur, une vitesse de pointe de plus de 200 km/h.
Le freinage est équipé de 2 disques à l'avant et un à l'arrière. Elle a des jantes bâtons tubeless et un réservoir de 18 puis 21.7 litres.
Cette 750 apparaît en version E à réservoir arrondi et selle à étage. C'est la plus légère des 750 de son époque. Dès 1981, elle devient L1 et reçoit un réservoir plus anguleux de 21.7 litres. Suivra une version L2, légèrement modifiée.
À sa sortie, la 750 Ze est saluée par la presse comme l'une des meilleures 750 du marché. Il faut dire qu'elle n'est pas, elle, une 900 ou 1100 sous motorisée. Elle rend une vingtaine de kilos à ses concurrentes. Son seul défaut à part une esthétique jugée un peu trop classique est son excès de vibrations. Défaut qui disparaîtra à partir de 1982, les GPZ et GT ayant des moteurs montés sur Silent blocs.
En 1983, Kawasaki propose la Z 750 GT, au moteur étroitement dérivé du GPZ 82, avec une transmission finale par cardan, produite jusqu'en 1987. On trouve aussi des versions doux chopper, les H et LTD.