La Savoie | |
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Type | Paquebot transatlantique |
Histoire | |
Lancement | 31 mars 1900 |
Mise en service | 31 août 1901 |
Statut | Démoli en 1927 |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 170 m |
Maître-bau | 18,28 m |
Port en lourd | 4 202 tonnes |
Tonnage | 11 168 tonneaux |
Propulsion | 2 moteurs à pilon, triple expansion 4 cylindres, 2 hélices |
Puissance | 22 000 cv |
Vitesse | 20 nœuds |
Autres caractéristiques | |
Chantier naval | Cie Générale Transatlantique, à Penhoët |
Armateur | Cie Générale Transatlantique |
Pavillon | France |
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« La Savoie » (1901 - 1927) est le second d'une série de deux paquebots postal de la Compagnie générale transatlantique. Grand, rapide, et luxueux, il contribue sur la ligne de l'Atlantique Nord entre Le Havre et New York, avec son frère jumeau « La Lorraine », à la réputation grandissante de la Compagnie ambassadrice du « goût français ».
En 1899, la mise en construction de « La Savoie », au chantiers naval de la compagnie à Penhoët près de Saint-Nazaire, à lieu durant la période qui suit les traversées difficiles des temps héroïques où les immigrés représentaient la majorité des passagers. Sur la ligne de l'Atlantique Nord c'est toujours la course au record, avec des bateaux de plus en plus grands cherchant à conquérir le Ruban bleu. La Compagnie générale transatlantique cherche à convaincre de riches clients par le luxe des aménagements faits pour transformer le voyage en rêve. Deuxième d'une petite série composée de deux navires, « La Savoie » est mis à l'eau le 31 mars 1900, quelques mois avant le voyage inaugural de son jumeau « La Lorraine ». Il est intégré dans la flotte de la compagnie en août 1901.
Affecté sur la ligne de l'Atlantique Nord, « La Savoie » prend son service avec un premier départ du port du Havre le 31 août 1901, il arrive à New York après 6 jours et 11 heures de traversée. Le voyage de retour au Havre s'effectue en 6 jours 13 heures et 2 minutes. Ces temps de traversée sont encore bien loin des records détenus par le « Deutschland » de la HAPAG, en moins de 6 jours, il faudra attendre l'année 1935 et le « Normandie » pour que la compagnie parvienne à inscrire son nom sur le livre des records du Ruban bleu.
En 1911, il est affrété par le journal Le Figaro pour participer à la grande revue navale donnée à l'occasion du couronnement du roi Georges V d'Angleterre.
En août 1914, il est réquisitionné comme croiseur auxiliaire et rattaché à la 2e escadre. Il participe au transport de troupes vers les Dardanelles jusqu'en 1917 où il prend part à l'acheminement des soldats américains qui combattront sur le sol français.
A la démobilisation, il reprend la ligne de New York. En 1923, sa capacité d'accueil est modifiée, les premières classes sont supprimées.
En 1927, il est vendu à la démolition qui est effectuée l'année suivante à Dunkerque.
La cheminée monumentale qui ornait la salle à manger a longtemps décoré le bureau de la direction de la Compagnie Générale Transatlantique.