L’ouvrage, qui traite un sujet absolument neuf en finissant précisément lorsque le dernier des hommes rend le dernier soupir, possède un titre qui annonce le dénouement du plus grand de tous les drames. L’auteur suppose que le grand architecte de l’univers a déterminé l’époque où la Terre devait finir ; c’est le moment où, devenue stérile, le globe n’offrira plus qu’un petit nombre d’hommes languissants, épuisés et privés de la faculté de se reproduire. Cette époque étant arrivée, il reste cependant encore deux individus à avoir conservé cette faculté, mais l’un existe en Europe, et l’autre en Amérique. Il s’agit de les réunir. Le génie de la terre, Ormus, dont le sort est de périr avec elle, doit éloigner, autant qu’il le peut, cette destruction, et trouver les moyens d’opérer la réunion des deux êtres seuls capables de perpétuer le genre humain.
Le Dernier Homme a inspiré trois autres écrits :