Commentaire
Les Déportés du Cambrien fait l'éloge du courage, de la tenacité, de la sollicitude. En effet, ces qualités décrivent la plupart des exilés. Sans elles, plusieurs n'auraient pas survécu.
Par ailleurs, le roman se veut une incursion dans le monde du militantisme politique clandestin. Le lecteur y rencontrera des personnages très typés (par exemple, Bernstein, Hawksbill) et très complexes (Barrett). Aussi, le lecteur pourra y voir une critique de l'individualisme : malgré une cause commune, les personnages pensent souvent à eux. Par ambition, plusieurs trahiront leurs principes.
Bibliographie
- Robert Silverberg (trad. Guy Abadia), Les Déportés du Cambrien, Éditions Robert Laffont, coll. Ailleurs & Demain, Paris, 1978 (ISBN 2-221-00109-5)
- Robert Silverberg (trad. Guy Abadia), Les Déportés du Cambrien, Éditions J'ai lu n° 1650, coll. Science-Fiction - Texte intégral, Paris, 1984 (ISBN 2-277-21650-X)
- Robert Silverberg (trad. Guy Abadia), Les Déportés du Cambrien, Éditions Livre de Poche, coll. Science-fiction, Paris, 2002 (ISBN 2253072427)
Citations
Les numéros de page ci-dessous correspondent à l'édition de 1978 (Éditions Robert Laffont).
- « Ils apportaient des nouvelles de l'avenir de ce monde dont une éternité les séparait », p. 14;
- « Ni encombrements, ni embouteillages, ni surpopulation. Il y a juste un peu de mousse par-ci, par-là mais pas trop », p. 32;
- « Ainsi, nous ne pouvions tomber par hasard sur l'ancêtre supposé de toute l'humanité et le zigouiller », p. 33;
- « Et les lacunes de leurs connaissances n'étaient pas faciles à combler quand leur seul lien avec la civilisation de Là-bas était un moyen de transport à sens unique », p. 101;
- « Dans ce monde sans vie où la présence de l'homme était déjà en soi une hérésie, la solitude et l'inaction faisaient d'effroyables ravages », p. 135.