Dans les dernières années du communisme il a initié des activités de résistance active anticommuniste. Il a organisé des groupes de jeunes, en promouvant, en particulier dans les moyennes étudiantes, les valeurs et les repères culturels roumains marginalisés ou interdits pendant le régime communiste. Il a fréquenté un des plus prestigieux groupes de l'époque, mis en place autour du philosophe Petre Ţutea, redoutable adversaire du régime communiste. Il est proche des personnalités culturelles comme Ioan Alexandru, Dumitru Stãniloae, Ernest Bernea, George Munteanu et d’autres.
Il a organisé des débats et des colloques, en promouvant les thèmes et les sujets des œuvres d'auteurs interdits ou censurés dans la période communiste: Nicolae Iorga, Nae Ionescu, Mircea Vulcãnescu, Mircea Eliade, Dumitru Stãniloae, Ernest Bernea, Emil Cioran, Petre Tutea et d’autres.
Dans les années 1988-1989 il est arrêté et interrogé à plusieurs reprises, accusé de soutenir „la propagande chrétienne, hostile à l’idéologie marxiste-léniniste“, la principale accusation étant celle d’être un disciple du penseur Petre Tutea. Malgré les pressions et les menaces, il a refusé de coopérer avec la sécurité et il n’a pas signé un tel engagement.
Il a participé à la révolution roumaine de 1989 à Bucarest.
Il a été l'un des premiers membres de l'Association "21 Décembre", en collaboration avec Lucian Mihai, Dragoş Pâslaru et d’autres, des participants actifs du premier jour de la Révolution de décembre 1989 à Bucarest. Il n'est impliqué d’aucune façon dans l’activité actuelle de cette association, dont les membres (et, en particulier, la représentation publique) diffèrent radicalement de ceux de l’association créée en décembre 1989.
Il n'a pas accepté et ne détiens pas "certificat de révolutionnaire", en déclarant publiquement son opposé à la pratique des autorités après-décembristes d’accorder des privilèges à un grand nombre de personnes comme "récompense" pour la participation (souvent incertaine) au soulèvement populaire de décembre 1989.
Le 23 décembre 1989, il a fondé l'Association nationale "La Ligue des Étudiants”, dont le président a été jusqu’à l’achèvement de ses études universitaires (1991). En tant que tel, il a organisé de nombreuses activités civiques, militant pour la reconstruction de la société roumaine, la promotion des valeurs démocratiques et de l’état du droit, la défense des droits et libertés civiles.
Il a été le principal coordonnateur de la manifestation de la Place de l'Université (Avril-Mai 1990) et de la grève nationale des étudiants en décembre 1990. À partir de Mars 1991, est président d'honneur de la Ligue des Étudiants.
Il a été l'initiateur et le coordinateur des manifestations des étudiants de la Place de l'Université, qui ont enregistré un règlement pacifique, non violente. Marian Munteanu est le principal promoteur de la non-violence comme une attitude civique dans la Roumanie après-décembriste. Il a été le plus important chef des protestations anti-communistes en 1990, qui se sont terminée violemment par une intervention des mineurs dans le cadre de la gouvernance de Petre Roman et du président Ion Iliescu.
En ce qui concerne la Place de l'Université, l'écrivain Eugène Ionesco a déclaré: “Deşteaptă-te Române (Réveilles-toi Roumain) est une vieille chanson, mais le véritable réveil a eu lieu maintenant. Je pense que les jeunes de la Place de l'Université, dirigé par Marian Munteanu, sont les vrais héros. Ils voulaient avoir la liberté et la veulent encore, ils voulaient l'honnêteté. Ils ont dit seulement la vérité. Ils sont, comme disent les Français, «en quete de la liberté» et ils la trouveront. Je suis avec eux. J'ai dit plusieurs fois que j'avais oublié la Roumanie depuis si longtemps que je suis arrivé ici; mais maintenant j'ai retrouvé un cœur de Roumain... En Roumanie, les gens n'ont pas «joué» une pièce de théâtre, les gens y ont vécu et ont mourut. En outre, je sais que dans la Place de l'Université, la violence n'a pas été propagé, mais bien au contraire. Marian Munteanu a demandé des discussions libres et la vérité.”
Perçu par le pouvoir politique de l'époque comme une menace potentielle en raison de la popularité et de la sympathie gagnées au cours de la manifestation “Place de l'Université”, il a été arrêté à l'aube du 13 juin 1990, libéré cet après-midi et puis séquestré et frappé à coups de cruauté dans la matinée du 14 juin 1990, dans le siège de l'Université, par les mineurs coordonnés par les forces de l'ordre et des représentants de l'État. Il a été transporté grièvement blessé à l'hôpital (en état de mort clinique), puis a été arrêté abusivement de nouveau et détenu comme prisonnier politique dans le pénitencier de Jilava.
Il a été libéré après deux mois de détention, à la suite de pressions nationales et internationales (des personnalités politiques et des représentants de prestigieuses organisations internationales ont suscité une forte réaction internationale, et, dans le pays, des centaines de milliers de personnes ont manifesté pacifiquement pour sa libération à Bucarest (“Le Marche Blanc", le 13 juillet 1990) et dans les principales villes du pays.
En décembre 1990, il participe à la fondation de l'Alliance civique, étant élu le premier président de l'alliance. Bientôt, cependant, étant en désaccord avec la plupart des membres du conseil d'administration (dominé par GDS, une association «elitiste» controversée de Bucarest), a démissionné du poste de président et a quitté l'Alliance civique. Ensuite, l'Alliance civique s’été transformée dans un parti et est devenue une annexe du système politique, ce moment marquant la quasi-disparition de l’Alliance de la vie publique.
Après l'adoption de la Constitution de la Roumanie (Novembre 1991), Munteanu a fondé l’organisation culturelle et politique de jeunesse “Mouvement pour la Roumanie”, d'orientation national-démocratique, mais qui a eu une courte période d'activité (1992-1995).
Le mouvement proposait un programme de sélection et de formation des jeunes afin de soutenir le processus d'actualisation de la classe politique, estimant comme critères de promotion la compétence et le professionnalisme. L'un des objectifs de la formation était la création, à l'avenir, d’un parti politique d'orientation national-démocratique (doctrine énoncée et proposée par Marian Munteanu, inspiré du modèle lancé, dans la période interbelique, par Nicolae Iorga et influencé par la pratique occidentale contemporaine). Un élément inédit (mais critiqué sans discernement par des politiciens comme "élitiste" et même "extrême") est l'introduction de l’examen de compétence politique comme critère d'accès dans le mouvement politique. Les seuls dirigeants marquants qui ont traité avec compréhension et ont félicité l'apparition de la nouvelle formation sont - pas d'ailleurs - deux vénérables politiciens: Corneliu Coposu et Alexandru Bârlădeanu. Leur attitude reste, malheureusement, une exception dans l'élite politique de l'époque.
Une dure et bien instrumenté campagne de dénigrement découle rapidement. Il est devenu évident que l'initiative de l’association était rejetée par la plupart des partis qui, manquant de base électorale chez les jeunes, percevaient le montant d’un concurrent qui pouvait devenir un redoutable adversaire. On va jusqu’à l'accusation officielle d’"l'extrémisme" politique et on demande le début des enquêtes mises en place par les organes de l'État. On réclame ce sujet au Service Roumain d’Information et au Procureur général, avec beaucoup de tapage public. Bien sûr, les résultats de l'enquête démontrent clairement qu'il n'y a aucune trace d’"extrémisme" dans l’activité du Mouvement pour la Roumanie, mais il était trop tard. Les partis avaient obtenu ce qu’elles avaient suivi depuis le début: l'application d'une étiquette difficile à détacher et provoquer une dose de méfiance dans l'opinion publique nationale et, surtout, de l'étranger.
Sans la possibilité de s’adresser au public à cause de l’interdiction fonctionnel dans les medias, sans ressources matérielles (la plupart des membres étaient des étudiants ou de nouveaux diplômés, sans d'importantes sources de revenus), l'association cesse de fonctionner en 1995.
Après quatre ans d'activité dans l’économie (1995-1999), Marian Munteanu est élu vice-président de la Confédération Nationale des Employeurs Roumains (CNPR). Il représente cette organisation (1999-2006) au titre des Commissions de Dialogue Social tripartite (gouvernement-employeurs –syndicats) près du Ministère de l'Éducation, Ministère de la Culture et Ministère du Travail. À ce titre, il représente la Roumanie en 2000 au Congrès International du Travail à Genève. En 2000, il a été élu vice-président de l’Union Générale des Industriels de la Roumanie (UGIR) ; il a été délégué au Congrès international des industriels et hommes d'affaires (Vilnius, 2000 et Moscou, 2001) et membre du Conseil du Congrès.
Depuis 2000, il participe aux activités de la Ligue Culturelle des Roumains de Partout. En 2002, il est élu Vice Président de cette organisation culturelle.
En juin 2003 il commence la construction de la fondation “Euxinus”, organisation non-gouvernementale avec des activités humanitaires et culturelles. Participe à la promotion des valeurs morales et au dialogue interconfessionnel laïc au niveau international.