Habiter en Provence étant à la mode, la moindre construction à la campagne est souvent aujourd'hui désignée à tort sous le vocable de « mas » par certains vendeurs. Le vocable « mas de ville » est également employé. On consultera utilement sur le sujet la thèse de Roger Livet Habitat rural et structures agraires en Basse-Provence et l'ouvrage de Jean-Luc Massot Maisons rurales et vie paysanne en Provence.
Le livre Une année en Provence de Peter Mayle en 1993 a beaucoup contribué à faire connaître le nom de cet élément d'architecture très particulier. Le bâtiment dont cet auteur parle dans son livre est en fait non pas un vrai mas, mais plutôt une ferme fortifiée.
La taille d'un mas varie en fonction de la richesse et du nombre de ses occupants originaux : de 150 à plus de 1000 m², y compris dépendances (paillers, granges, etc.). Plus la famille s’agrandissait ou achetait d’équipements, plus le mas s’allongeait.
Les murs des mas proches de la rivière de la Durance sont faits de galets, ceux de Gordes de pierres calcaires et ceux de Roussillon de pierres rouges (ocrées).
Les mas de Provence sont assez recherchés et souvent transformés en maisons de villégiature.