Médecine environnementale - Définition

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Moyens

Ce sont ceux de l'épidémiologie et de l'écoépidémiologie, qui peuvent s'appuyer sur des moyens de biosurveillance (voir bioindicateurs) compétences environnementales et des études et enquête confrontant statistiquement la description d’un état sanitaire (d'un individu ou d’une population) à différents indicateurs environnementaux et/ou sociodémographiques (état, pression, réponse).

Aux USA les CDC ont mis en place des infrastructures et des bases de données permettant d'affiner le domaine santé-environnement. En France, le PNSE a suggéré comme première et seconde proposition une « coordination nationale » et un « schéma directeur interministériel des systèmes d’information en santé-environnement », s'inspirant du modèle du schéma national établi aux USA pour et avec les CDC et susceptible - en France - de s'appuyer sur des réseaux régionaux ou interrégionaux à développer (dont le réseau FRANCIM des registres français, le réseau des associations de Association agréée de surveillance de la qualité de l'air chargées de la surveillance de la qualité de l'air , …). Le PNSE a aussi suggéré d'associer en amont les chercheurs, de manière à intégrer les éléments leur étant utiles, dès la mise en place d’une base de données administrative.

Conditions de réussite

Selon le PNSE français, il faut ;

  • limiter les risques de biais statistiques, de mauvaises interprétations et de certaines erreurs. Ceci implique la mise en place de référentiels communs (partagés et donc négociés et expliqués) entre les bases de données.
  • améliorer, standardiser et normaliser le géocodage et les méthodes de monitoring et d'affichage et de représentation des données, de manière à ce qu’elles puissent être agrégées et comparées au sein d'une même base de donnée et entre bases différentes.
  • favoriser la création de corpus homogènes, clairs et précis de métadonnées, ce qui nécessite une coopération entre gestionnaires de bases de données.
  • permettre aux chercheurs un meilleur accès aux statistiques sociodémographiques et portant sur des facteurs individuels (tels que consommation d’alcool, de tabac, exposition à la pollution induite par les transports, histoire résidentielle et professionnelle, etc.) ; ceci aux échelles spatiotemporelles adaptées (par exemple en France, au minimum à l'échelle des « IRIS » ou mieux à ces échelles comparables avec celle d'autres pays européens, ou à celle de l'OMS).
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