La médecine environnementale, est un domaine pluridisciplinaire du secteur santé-environnement, associant la médecine, les sciences de l'environnement, la chimie et d'autres disciplines.
Cette discipline peut avoir une dimension prospective et éventuellement parfois invoquer le principe de précaution ; un lien peut-être détecté ou fortement suspecté sans que les mécanismes de cause à effet soient précisément compris, ce qui permet quand même de traiter le problème en supprimant la cause.
La portée de ce domaine associe l'étude des interactions entre l'environnement et la santé humaine, la cause de maladie comme le résultat (pour tout ou partie selon les cas) de facteurs environnementaux comprenant des agents physiques, biologiques et chimiques.
Outre le manque de moyens humains et financiers en termes de recherche et développement, d'enseignement, de surveillance et de collecte de donnée, la médecine environnementale est confrontée à quelques problèmes liés à la nature même de la discipline :
Pour ces raisons, les chercheurs doivent donc souvent faire un lourd et long travail d'harmonisation des données, d'extrapolation et/ou d'estimations de données manquantes, de changement d’unité et d'échelles spatiale et/ou temporelle qui conduisent à des compromis qualitatifs et/ou quantitatifs. Parfois ils doivent construire une nouvelle base de données ad hoc, et un protocole de monitoring.
Ceci implique d'utiliser des modèles avec des taux d'approximation parfois encore très élevés par rapport à un idéal théorique possible. Les règles de confidentialité pour les données individuelles (nominatives) de santé ou à caractère administratif nécessitent un travail direct avec le gestionnaire de la base de données qui n'a pas toujours ni le temps suffisant, ni la formation lui permettant de saisir au mieux les enjeux et intérêts de sa base de donnée, en termes de santé-environnement.