Sur les squelettes des nécropoles, les étruscologues ont retrouvé des membres fracturés, recomposés et ressoudés, le patient ayant survécu pendant de nombreuses années.
L'équivalent étrusque du pater familias devait probablement posséder une série d'informations transmises de génération en génération sur l'action thérapeutique de certaines plantes et sur des interventions d'urgence (réduction de fractures osseuses, membres démis, luxations). À ce patrimoine de connaissances s'ajoutait l'expérience quotidienne ainsi que les échanges d'informations entre les familles.
L'extraction des dents rentraient aussi dans les compétences familiales, les césariennes, l'arrêt d'une hémorragie par pression, tamponnement ou ligature. Ces états de fait sont rapportés par les œuvres de Caton, Varron, Columelle et des Saserna qui montrent comment dans le cadre d'une tradition agricole fortement ancrée, la possession de connaissances thérapeutiques magiques ou rationnelles étaient transmises entre père et fils.