Méningite - Définition

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Traitement

  • L'intérêt d'un traitement rapide est reconnu par tous. Le traitement administré à domicile, avant même l'hospitalisation est maintenant largement préconisé, encore plus en cas de purpura fulminans qui est dans la majorité des cas d'origine méningococcique et qui est d'une extrême gravité. En France on administrera de la ceftriaxone, en raison de son spectre large, « couvrant » une grande majorité des agents de méningites, de sa disponibilité d'injection intramusculaire (IM) et de la possibilité de recours chez l'allergique à la pénicilline. La posologie recommandée est de 50 mg par kg en IM ou intraveineuse. L'inconvénient de perturber les résultats biologiques apparaît faible, surtout si on la compare à la gravité de la maladie.
  • Une hospitalisation en urgence est impérative.
  • Traitement spécifique :
    • Méningites virales (en dehors de la méningo-encéphalite herpétique) n'est pas spécifique de cette maladie, mais repose principalement sur un traitement symptomatique.
    • Méningite bactérienne : antibiothérapie à forte dose par voie intraveineuse probabiliste avant les premiers résultats, adaptée secondairement au germe retrouvé à l'examen direct puis à l'antibiogramme (24-48h après).
    • Méningo-encéphalite herpétique : traitement par anti-viraux (aciclovir).

Diagnostic

Démarche clinique

L'interrogatoire par le médecin permet de préciser :

  • le mode d'apparition (si la douleur est apparue brutalement, le diagnostic s'orientera plutôt vers une hémorragie méningée, alors qu'une apparition moins brutale fera penser à une cause infectieuse).
  • le contexte (chirurgie du crâne, certaines maladies...).

L'examen clinique va rechercher les signes cliniques évoqués plus haut.

Examens complémentaires

  • Ponction lombaire, indispensable.
    • Elle est impérative pour établir le diagnostic étiologique et le traitement : « Il n'y a pas de contre-indication à la ponction lombaire dès l'instant où le diagnostic de méningite est suspecté (pour les inquiets, la ponction sous-occipitale, très facile, peut être alors réalisée) ».
Néanmoins, (selon l'article anglais) cet examen est contrindiqué dans les cas où soit selon l'évidence d'une examen récent, soit d'une information sur le patient il/elle est sous un risque d'une lésion cérébrale, ou d'une pression intracrânienne surélevée (blessure récente du crâne, problème récent du système immunitaire ou signes neurologiques locaux) pouvant occasionner une hernie cérébrale fatale.
    • Cet examen désagréable voire douloureux, mais peu dangereux (à moins d'être atteint d'hypertension intracrânienne avec évidence de lésion expansive du cerveau tel un abcès, une tumeur, une hémorragie, etc.) consiste à prélever un peu de liquide céphalorachidien, le fluide qui entoure les méninges pour voir s’il contient des germes et si sa composition et son niveau de pression sont modifiés.
    • C’est en fonction des résultats de cette analyse que le traitement pourra être adapté au malade. Cependant, en cas de suspicion de méningite d'origine bactérienne, l'attente des résultats de la ponction lombaire ne doit pas retarder la mise en route d'un traitement antibiotique, qui est urgente.
  • Tomodensitométrie cérébrale, dans certains cas seulement. Sa réalisation éventuelle ne doit pas non plus retarder la mise en route d'un traitement.
  • Bilan biologique standard.
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