Métrobus | |
Création | 1947 |
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Personnages clés | Jean-Marc Rheto : Directeur général |
Slogan(s) | « Des idées neuves sur toute la ligne » |
Activité(s) | Communication dans les transports en commun |
Effectif | 310 |
Site Web | http://www.metrobus.fr/ |
Chiffre d’affaires | 180 millions |
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Métrobus est une régie publicitaire spécialisée dans la communication au sein des transports publics.
Métrobus est une société créée en 1947 par Havas et Publicis. Publicis possèdera de plus en plus de parts de la société, montant à 100 % des parts en 1997. En 2005, JCDecaux a pris 33 % du capital de la société.
La société est liée à la RATP jusqu'en 2010.
Source de revenus pour les sociétés de transport, la publicité connait de nombreuses critiques :
Certaines associations organisent des opérations de taggage des affiches. Métrobus subit alors un manque à gagner important, d'une part parce que les annonceurs ne sont guère enthousiastes de voir leur message dégradé, d'autre part parce que l'effacement desdits tags coûte cher à la société d'affichage.
Métrobus a ainsi porté plainte contre l'hébergeur de site internet Ouvaton, afin d'obtenir l'identité des créateurs d'un site Web encourageant la dégradation d'affiches. Après maints rebondissements, la plainte s'est soldée en demi-teinte. Ouvaton a dû donner les informations qu'il possédait, mais n'a pas eu d'amende. L'identité fournie par le créateur du site s'est révélée fausse et le site s'est aussitôt dupliqué sur de multiples serveurs.
Si les débats relatifs à l'existence même de la publicité dépassent largement le cadre de Métrobus, certaines critiques fusent contre des décisions mêmes de la régie. Celle-ci a plusieurs fois refusé d'afficher des visuels publicitaires, au nom de son droit de réserve.
Ces refus, autrefois inaperçus, trouvent aujourd'hui Internet comme caisse de résonance. Chacun d'entre eux provoque alors un débat parfois relayé par la presse « traditionnelle ». Citons par exemple :
Définis par certains comme une atteinte à la liberté d'expression et comparés à de la censure, Métrobus se défend en précisant « [qu'ils sont] tenus à une neutralité dans le cadre de notre convention avec la RATP et il [lui] est interdit de faire quelque communication à caractère politique que ce soit ».
Métrobus s'est distingué en avril 2009 en remplaçant, sur les affiches consacrées à l'exposition Jacques Tati, la célèbre pipe de Monsieur Hulot par un moulin à vent, au nom du respect de la loi Évin, et alors qu'il s'agissait d'une image du film Mon oncle. Claude Évin lui-même a qualifié cette décision de « ridicule ».