En Suisse, la vente de netbook a triplé en 2009 et leur prix moyen a baissé de 10 %. Toutefois, la tendance de vente de PC est à la hausse, même si le chiffre d’affaires du secteur affiche une baisse de 9 %, ce qui tend à démontrer que les PC sont achetés avec un budget inférieur, ce qui correspond aux netbooks.
Les premiers modèles avaient des performances très limitées (512 Mio de RAM, quelques Go de Mémoire, généralement SSD (flash), puis disque dur (actuellement), puis, au fil des modèles, leur matériel est devenu de plus en plus comparable à celui des notebooks. Cependant, Intel et Windows ont imposé des limites hardware : début 2010, une machine doit être dotée au maximum de 160 Go de disque dur, d’une fréquence de processeur à 1,6 GHz, d’un écran d’une diagonale inférieure à 14 pouces, et d’1 Go de RAM pour obtenir le droit d’être vendue sous Windows XP ULCPC (licence Windows Ultra low cost PC).
Le Netbook a eu l’effet inattendu de prolonger la vie de Windows XP, qui devait être retiré de commercialisation en juin 2008. Devant le succès rencontré par le premiers modèle eeePC 701 sous Linux et compte tenu de la difficulté pratique de faire tourner Vista sur ces machines, Microsoft a prolongé le support de Windows XP pour elles, y compris celles pourvues d’un disque dur à condition que celui-ci ne dépasse pas 160 Go. Des netbooks sont depuis 2010 vendus avec Windows 7 (Starter ou Home Premium), Windows 7 étant optimisé pour s'adapter à ces machines.