Une opération sur des correspondances permet de créer de nouvelles correspondances.
Les opérations purement ensemblistes sur les correspondances n’offrent aucun intérêt. Par exemple, la réunion ensembliste de deux correspondances n’est pas en général une correspondance.
En revanche, il est possible de définir des correspondances dont le graphe est le résultat d’opérations ensemblistes sur d’autres graphes :
La réunion relationnelle de deux correspondances et , notée :
est la correspondance dont :
En d’autres termes, si et si , alors :
L’intersection relationnelle de deux correspondances et , notée :
est la correspondance dont :
En d’autres termes, si et si , alors :
La différence relationnelle de deux correspondances et , notée :
est la correspondance dont :
En d’autres termes, si et si , alors :
La différence symétrique relationnelle de deux correspondances et , notée :
est la correspondance dont :
En d’autres termes, si et si , alors :
La correspondance complémentaire relationnelle d’une correspondance , notée :
est la correspondance dont :
En d’autres termes, si , alors :
Par exemple, la correspondance complémentaire d’une correspondance vide est une correspondance pleine, et vice versa car : .
Il ne faut pas confondre les correspondances complémentaires et réciproques. Ainsi, la réciproque d’une correspondance vide est elle-même vide, alors que sa complémentaire est une correspondance pleine.
En pratique, quand nous rencontrerons une opération ensembliste sur des correspondances, il s’agira en fait d’un abus de langage : par exemple, l’intersection « » désignera en fait l’intersection relationnelle « » . Cet abus de langage est sans conséquence puisque les véritables opérations ensemblistes sur les correspondances n’offrent pas d’intérêt. De plus, il rejoint et renforce celui consistant à confondre les correspondances avec leur graphe.
L’abus de langage précédent s’étend à l'inclusion des correspondances : nous définissons l'inclusion relationnelle de deux correspondances par l’inclusion de leurs ensembles de départ, d’arrivée et graphes respectifs.
En d’autres termes, si et si , alors :
Là encore, en pratique, nous parlons d'« inclusion » au lieu d'« inclusion relationnelle » et nous notons « » au lieu de « ».