La trajectoire prévue initialement pour David passait sur la Barbade, en évitant la Dominique. Malgré une correction de trajectoire, les résidents de cette dernière ne furent pas alarmés, car les alertes ne furent guère diffusées par la radio locale. De plus, le dernier ouragan majeur à passer sur l'île remontait à 1930, laissant à la population un faux sentiment de sécurité et un plan d'urgence au niveau du pays pratiquement inexistant. Ce manque de préparation eut des conséquences dramatiques lorsque David frappa.
Aux États-Unis, 400 000 personnes furent évacuées à l'approche de David, dont 300 000 dans le sud-est de la Floride où l'on prévoyait l'arrivée du système (sur les Keys et Palm Beach. Les abris accueillirent 78 000 personnes, les autres se réfugiant à l'intérieur des terres, chez des amis, ou partant au nord de l'État. Survenant lors du long weekend de la fête du travail, de nombreuses activités récréatives furent annulées dans la région de Miami.
Suite à la destruction des récoltes, le gouvernement dominicain institua un rationnement. Deux mois après les événements, divers pays et organismes avaient promis 37 millions $US (1979) d'aide, mais la distribution de celle-ci à la population souleva des critiques comme il arrive souvent lors de catastrophes naturelles. Situation peu courante, on assista à des pillages de supermarchés, des ports et de maisons ayant été épargnées au cours des semaines qui suivirent l'ouragan. Ce genre de comportement s'est déjà produit, dans des secteurs pauvres, après des ouragans comme Hugo, Jeanne et Katrina.
Les effets sur les États-Unis ont été relativement minimes malgré les pertes humaines. Le sud de la Floride, en particulier, a subi peu de dégâts. Le directeur du National Hurricane Center, Neil Frank, fut accusé d'avoir créé une panique par les avertissements envoyés au public, et deux psychiatres ont même prétendu que cela porterait la population à moins tenir compte des prochains avertissements. M. Frank répliqua : « Si nous n'avions pas (émis des avertissements) et que nos prévisions se soient avérées exactes, les conséquences auraient été désastreuses »
À la suite du grand nombre de morts, les pays frappés demandèrent le retrait du nom David des listes futures de noms d'ouragan. Il fut remplacé par Danny, que l'on utilisa en 1985 et en 2003.