Les Dames de Saint-Raphaël s'installent à Antony en 1893. Cette œuvre qui accueille des mamans célibataires et gère une école, a été fondée par l'abbé Amédée Ferrand de Missol (1805 - 1883), médecin devenu prêtre, ami et compagnon de Frédéric Ozanam. La congrégation qui en est née prit en 1891 le nom de Filles du Cœur Miséricordieux de Marie, mais on continua à les appeler Dames de Saint-Raphaël. Cette congrégation fusionnera avec l' Union de Notre-Dame de Charité en 1972, date à laquelle les religieuses quitteront Antony, après avoir créé une œuvre identique en Colombie. L'école sera alors fermée et l'association sera reprise par des laïcs. Le nom de Mère Geneviève (1911 - 1983), la dernière mère supérieure de juillet 1963 à sa mort, a été donné au square attenant.
Les Marianistes achètent la propriété Chénier. Ce bâtiment a été construit par Louis-Sauveur Chénier, fils cadet de Louis Chénier, et frère d'André Chénier sur les plans de l'architecte Georges Auguste Ranchon. En 1820, cette maison est achetée par Jean-Charles Persil, ministre de Louis-Philippe, qui y meurt en 1870. En 1880, elle devient la propriété de quatre prêtres parisiens qui, en 1898 y font construire le bâtiment de brique et de pierre qui servira de séminaire aux marianistes. Ils quitteront Antony en 1903 pour s'installer à Fribourg en Suisse. Après leur expulsion, le bâtiment est transformé en pension de famille. L’ensemble a été racheté par les marianistes en 1965. Revenus dans leur bâtiment, devenu Maison Saint-Jean, aujourd'hui maison de retraite des marianistes, ils ont créé en 1968 l'Institution Sainte-Marie d'Antony.
Les Rédemptoristes (Congrégation du Très Saint Rédempteur) achètent le 5 août 1889 la propriété du chirurgien Velpeau pour y construire leur noviciat. À la suite de la Séparation des Églises et de l'État en 1905, ils devront quitter Antony dont ils sont expulsés le 13 juin 1908. Ils avaient entre temps construit de très importants bâtiments qui, repris par le département de la Seine, deviendront la pouponnière Paul Manchon.
La sépulture des Pères rédemptoristes est un imposant monument (4 mètres de haut, 5 mètres de longueur), classé à l'inventaire général.
Les Sœurs de la Croix Saint-André se sont installées à Antony dès 1720. Ces religieuses tenaient l'école de filles, qui deviendra en 1928 l'Institut de la Croix, puis La Croix avant d'être intégrée à l'Institution Sainte-Marie d'Antony.
Les Sœurs de Saint-Joseph de Cluny achètent en 1890 les bâtiments de l'ancienne manufacture royale des cires. Elles y installent une maison de repos pour les sœurs qui reviennent des colonies. Toujours présentes à Antony, le bâtiment principal est aujourd'hui une maison de retraite des sœurs de cette congrégation.