Pélican - Définition

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Relations avec l’homme

Un pélican familier quémande de la nourriture

Les pélicans ont été exploités par l’homme. Dans le Sud-Est de l’Europe, leur poche a servi à confectionner des blagues à tabac et des étuis. Les jeunes étaient prisés pour leur graisse. En Inde, l’huile qu’on en extrait est fort appréciée comme embrocation contre les rhumatismes. En Chine, on considère que les pélicans ont des propriétés médicinales, tandis que leurs plumes et leur peau servent à faire respectivement des ornements et du cuir. Là où ils ne sont pas persécutés, certains deviennent très familiers et viennent quémander de la nourriture sur les jetées ou même dans les parcs urbains. Comme ces oiseaux consomment surtout du poisson, leurs fientes sont riches en phosphates et constituent un engrais de qualité, le guano.

Symbolisme

Le pélican dans la symbolique chrétienne

En Europe occidentale, le pélican était au Moyen Âge un symbole de piété pour l'Église chrétienne : on croyait qu'il perçait sa propre chair et nourrissait ses petits de son sang. D'autres légendes racontent que le pélican tue ses petits, puis, pris de remords, ouvre sa poitrine de son bec. Son sang, se déversant sur les oisillons, les ramène alors à la vie. Ces erreurs proviennent probablement d'observations superficielles. Dans l'iconographie et la symbolique chrétienne occidentale, le pélican symbolise le sacrifice du Christ, qui versa lui aussi son sang pour les autres.

En héraldique médiévale, le pélican est représenté comme un oiseau à bec d'aigle perché sur son nid, perforant sa poitrine. S'il se trouve au-dessus de ses oisillons, il est décrit comme « un pélican de piété ».

En hébreu, le mot pélican vient de la décomposition du nom ABRAHAM (Ab = père et Rarham = pélican). D'où dans la symbolique hébraïque, Abraham, le Père Pélican ou le Père miséricordieux. Le pélican posé sur un nid en forme de couronne d'épines, s'ouvre le côté pour nourrir ses oisillons, chair de sa chair. Il est l'emblème du Christ Eucharistique. De ce fait, il ne s'agit plus de légende ou d'erreurs, mais d'une symbolique rattachée à une construction linguistique (explication tirée de cours d'Hébreu).

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