Il a de très nombreux prédateurs, notamment quand il est jeune ou quand il est rendu vulnérable lors des mues.
En aquarium, les pisidias manifestent certains comportements territoriaux, les individus maintenant une certaines distances entre eux, avec des comportements agressif envers leurs voisins s'ils se rapprochent. Dans la nature leur comportement est cependant parfois très grégaire.
Les densités de populations anciennes ou « normales » ne sont pas connues.
Il est possible que sa population globale (métapopulation) ait régressé à cause de la pollution marine entre les années 1950 et 1980, mais il est également possible que l'eutrophisation générale des eaux marines continentales aient profité à certaines de ses sources de nourriture, en en favorisant certaines populations.
Là où des moyens de recherche existent, on a observé ces dernières décennies dans le pas de Calais notamment des variations très significatives de populations (croissance), avec aussi un déplacement vers l'est des populations entre les années 1972-1976 et 2004.
De telles modifications sont fréquemment exposées dans la faune marine depuis 50 ans. Des causes anthropiques et climatiques sont possibles si ce n'est très probable, mais elles sont d'évaluations délicates, faute de données anciennes et étant donné la grande complexité des écosystèmes marins.
Dans les zones d'abondance, le nombre d'individu par mètre carré a fortement augmenté entre les années 1970 et 2004 (jusqu'à 2 000 individus par 30 litres de sédiments). La « pullulation » d'une espèce au détriment d'autres n'est pas toujours un bon indicateur biologique.
L'espèce, sans valeur commerciale, n'est en tous cas pas considérée comme menacée.