Pont-Neuf | ||
Le Pont-Neuf depuis le Cours Dillon | ||
Pays | France | |
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Région | Midi-Pyrénées | |
Ville | Toulouse | |
Latitude Longitude | ||
Franchit | Garonne | |
Type | Pont en pierre | |
Longueur | 220 m | |
Matériau | pierre, brique | |
Construction | 1544-1632 | |
Listes | ||
Ponts remarquables • les plus longs • suspendus • à haubans • en arc • romains • cantilever | ||
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Le Pont-Neuf enjambe la Garonne, et relie la place Esquirol au cours Dillon à Toulouse. En dépit de son nom, c’est le plus vieux pont de la ville encore debout qui enjambe encore la Garonne. Les autres ont été emportés par les crues du fleuve. Le pont de Tounis est antérieur mais il servait à relier l'ancienne île de Tounis à la rive droite. Le pont-Neuf conduisait autrefois à l'entrée de la cité, symbolisée par un arc de triomphe construit par Jules Hardouin-Mansart. Si l'arc a été détruit en 1860, le pont est toujours emprunté par les véhicules et les piétons.
La construction du Pont-Neuf débuta en 1541. Elle fut initiée par les Capitouls quarante ans auparavant mais c'est le roi François Ier qui en finançant la construction par un impôt exceptionnel sur la région en 1541 permit son édification. Le projet avait donné lieu à une étude très complète, qui ne permit cependant pas d'éviter une déviation de 20 mètres par rapport aux plans initiaux. La première pierre est posée le 8 janvier 1544 par Jean de Mansencal lors d'une cérémonie. Interrompus en 1560 par les guerres de religion, les travaux furent achevés en 1632. Il fut inauguré par le roi Louis XIV en personne, 21 ans tout juste, le 19 octobre 1659.
À côté du Pont-Neuf, on peut voir encore aujourd'hui le vestige d'une pile du pont de la Daurade, un pont couvert reliant le port de la Daurade au faubourg Saint Cyprien. Ce pont délabré par les inondations dut être détruit.
Dès le début, le Pont-Neuf fut étudié afin de résister aux assauts de la Garonne. Trois dispositifs lui permirent de sortir vainqueur de l'inondation du 23 juin 1875 : sept arches irrégulières, des piles de pont ouvertes par des dégueuloirs et des crêtes en avant de chaque pile. La crue fut si forte qu'elle atteignit le sommet des arches, mais l'édifice tint bon. Ses piles furent tout de même renforcées entre 1937 et 1948.
Le pont est ancré sur les fonds rocheux de la Garonne.