Pont de l'Alma | |
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Pays | France |
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Région | Île-de-France |
Ville | Paris |
Coordonnées | |
Franchit | la Seine |
Fonction | Viaduc routier |
Type | Pont en arc |
Longueur | 153 m |
Largeur | 42 m |
Matériau | Maçonnerie |
Construction | 1854-1856 puis 1970-1974 |
Listes | |
Ponts remarquables • les plus longs • suspendus • à haubans • en arc • romains • cantilever | |
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Le pont de l'Alma est un pont situé à Paris, et enjambe la Seine. Son nom rappelle la bataille de l'Alma (1854) en Crimée.
Ce site est desservi par la station de métro Alma - Marceau.
Il y a, sur la seule pile reposant dans l'eau, côté amont, la statue d'un zouave en pied érigée en 1856, qui sert d’instrument populaire de mesure des crues de la Seine. Lorsque le niveau de la Seine atteint les pieds de ce Zouave, les voies sur berges sont en général fermées. Lorsque l'eau monte jusqu'aux cuisses du Zouave, la Seine n'est plus navigable. Lors de la crue historique de 1910, l'eau est montée jusqu'aux épaules.
Le zouave est plus haut qu'à l'origine, suite à son haussement en 1970 lui retirant toute signification. À repère égal, les crues qu'il signale sont plus graves. L'administration mesure le niveau des crues au pont de la Tournelle.
Le pont de l'Alma est situé à proximité du tunnel où la princesse de Galles (Lady Di) a trouvé la mort en août 1997. Ce tunnel, souvent appelé tunnel du pont de l'Alma, se trouve en fait entre le pont et la place de l'Alma. Au surplomb de ce tunnel, se dresse la Flamme de la Liberté, réplique grandeur réelle de la flamme de la Statue de la Liberté. Ce monument, offert par le journal International Herald Tribune en 1987, commémore l'amitié franco-américaine et remercie la France pour la restauration de la statue de la Liberté. Elle a été détournée de sa fonction initiale et est devenue spontanément un lieu de recueillement pour les admirateurs de la Princesse défunte. Le monument officiel commémorant le décès de la princesse est, en fait, dans un jardin du quartier du Marais.
Le pont est construit de 1854 à 1856 sous la direction de Gariel. Il est inauguré par Napoléon III le 2 avril 1856 (initialement son inauguration était prévue pour l'exposition de 1855) les piles sont décorées par 4 statues — un zouave et un grenadier sculptés par Georges Diebolt, un chasseur à pied et un artilleur sculptés par Arnaud — représentant quatre régiments ayant valeureusement combattu lors de la guerre de Crimée. Le Chasseur à pied est visible depuis l'autoroute A4 contre le mur sud de la redoute de Gravelle dans le bois de Vincennes, le Grenadier est à Dijon, ville natale de son sculpteur, et l'Artilleur a été offert et transféré à La Fère (département de l'Aisne), cité chère aux cœur des artilleurs, où était implanté, jusqu'en 1993, le 41e régiment d'artillerie de marine.
Pour l'exposition universelle de 1900, le pont a été doublé en amont par une passerelle, dite passerelle de l'Alma.
De 1970 à 1974, le pont est entièrement remplacé, du fait de son étroitesse et d'un tassement. Seul le Zouave est conservé (mais pas du même côté).
Les statues d'origine
Le zouave | Le Grenadier à Dijon |
Ce pont relie le 7e arrondissement, sur la rive gauche (RG), aux 8e et 16e arrondissements, sur la rive droite (RD). Il est situé entre le quai Branly (RG) et l'avenue de New-York (RD).