Cette déclaration met l'accent sur la globalité de l'action. La stratégie doit être globale, l'environnement (au sens large) est mis en avant. La durabilité de l'action suppose un cadre participatif de chacun et l'acquisition de connaissance en matière de santé.
Les 5 priorités sont :
Dans la mesure où la promotion de la santé vise à permettre à une personne, dans et avec sa communauté, d'agir en faveur de sa santé, l'éducation à la santé devient un enjeu majeur et une priorité de la promotion de la santé.
L'OMS, en 1998, déclarait : « L'éducation pour la santé comprend la création délibérée de possibilités d'apprendre grâce à une forme de communication visant à améliorer les compétences en matière de santé, ce qui comprend l'amélioration des connaissances et la transmission d'aptitudes utiles dans la vie, qui favorisent la santé des individus et des communautés. » (Nutbeam, OMS, 1998)
Cette définition comporte plusieurs éléments :
La santé préventive est de compétence Communautaire (et non pas fédérale). Il existe en Belgique 3 Communautés: le Communauté flamande, la Communauté française et la Communauté germanophone.
La Promotion de la Santé dépend, pour la partie francophone, de la Direction générale de la santé de la Communauté française. Elle prend appui sur le Conseil supérieur de Promotion de la santé qui est un organe d'avis, soit d'initiative, soit à la demande.
Ce Conseil supérieur propose 6 axes stratégiques: La participation communautaire, l’action sur le milieu de vie, le développement des aptitudes personnelles et sociales, la réorientation des services, la concertation et l’action intersectorielle, l’information et la formation.
Une formation spécifique universitaire en Promotion de la santé, est proposé par les trois Écoles de santé publique francophone, dépendant des Universités de Bruxelles, Liège et Louvain.
La charte de Bangkok donne un cadre aux mesures et engagements pour agir sur les déterminants de santé. Il pose les responsabilités du secteur politique, de la société civile, du secteur privé, des organisations internationales et de la communauté de santé publique.
Elle pose le principe du droit à la meilleure santé possible pour chacun.
Elle modernise les actions sur les déterminants de santé en reconnaissant les problèmes liés aux inégalités, aux nouveaux modes de consommation et de communication, à la commercialisation, aux changements environnementaux, aux tendances à l'urbanisation ainsi qu’aux modifications démographiques, aux structures familiales et sociales, aux populations fragiles notamment les enfants, etc.
Elle modifie certaines perspectives notamment en soulignant l'aspect positif des règlementations et lois concernant l'égalité des chances et la protection des individus. La nécessité des partenariats est à nouveau soulignée, de même que la nécessité d'investissements et de défense de la cause de la santé sur base des droits de l'homme.
Elle développe 3 axes concernant la promotion de la santé :