R-7 Semiorka - Définition

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Évolutions futures

Une nouvelle version, la 2-1a, ou Soyouz 2, a été lancée avec succès le 8 novembre 2004. C'est cette version qui partira du CSG, le Centre spatial guyanais vers 2007. Elle pourra recevoir la coiffe de la fusée européenne Ariane 4, ce qui devrait rendre le lanceur plus compétitif commercialement : cette coiffe est plus spacieuse que celle des Soyouz actuelles, elle est également plus légère, et les fabricants de satellites la connaissent bien et offrent des plates-formes conçues pour elle.

Le version la plus récente fut appelée Soyouz, en raison du vaisseau du même nom qu'elle transporte, et ce termes est maintenant très souvent appliqué à l'ensemble de la famille.

Dérivées

De gauche à droite : le missile R-7 original, le lanceur Spoutnik, Vostok, Voskhod et Soyouz.

Le Semiorka a donné naissance à nombre de dérivées, chacune nommée selon sa première charge utile, qui ont servi à quasiment tout dans le spatial russe, notamment au transport d'hommes dans l'espace (opération qui nécessite une fiabilité quasi-parfaite). Tous les vols habités russes ont utilisé des fusées de cette famille. De 1957 à 2009, sur 1 749 tirs de R-7, 1 673 ont réussi, soit un taux de 96 %.

  • La fusée Vostok : dotée d'un petit deuxième étage (troisième pour les Russes, qui comptent les boosters comme premier étage), pour les premiers vols habités (Programme Vostok). Une version presque identique connue sous le nom Luna a lancé les premières sondes lunaires. La mission la plus célèbre de ce lanceur est incontestablement le vol de Youri Gagarine.
  • La fusée Voskhod : dotée d'un deuxième étage plus massif avec un moteur quadrichambre, destinée à la capsule du même nom, une version agrandie de la Vostok pour les premiers vols biplace.
  • la fusée Soyouz : la plus célèbre, qui lance le vaisseau Soyouz. Dérivée directement de Voskhod. Elle est toujours en service, que ce soit pour des lancements de satellites ou bien des vols habités.
  • Le fusée Molnya (Молния) : une Soyouz avec un étage supplémentaire, qui lance les satellites Molnya, des satellites de télécommunication sur une orbite elliptique inclinée qui leur permet d'assurer un service similaire aux satellites géostationnaires pour les zones en latitude élevée. Ces fusées ont aussi servi à des lancements interplanétaires et géostationnaires.

Tous les étages utilisent la combinaison d'ergols kérosène/oxygène liquide. Depuis 1991, seules les Soyouz et Molnya sont encore employées. Les différentes versions listées ci-dessous ont connu des améliorations diverses, en particulier l'électronique a beaucoup progressé. Néanmoins, la conception de base du lanceur est restée inchangée. Certaines versions ont utilisé à la place du kérosène un carburant synthétique, nommé Sintin, qui augmentait légèrement les performances.

La version Soyouz est la plus connue, du fait de son utilisation dans les programmes habités (Saliout, ASTP Mir, ISS). De ce fait, le nom « Soyouz » tend à être appliqué à toute la famille. Les nouvelles versions commerciales, avec un troisième étage et destinées aux lancements géostationnaires (depuis Kourou) seront aussi appelées Soyouz, alors que, de par leur rôle, elles s'apparentent plus aux Molnya.

Toujours en activité après de multiples améliorations et malgré l'ancienneté de sa création initiale, la Semiorka reste une des fusées les plus fiables du monde. Plus de 1 600 exemplaires ont été lancés.

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