Re 4/4 II - Définition
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Introduction
| Re 4/4 II, Re 420, Re 421 | |
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| Type de locomotive | Locomotive électrique |
| Constructeur | SLM-BBC-MFO-SAAS |
| Numéro de série | 11101-11349 11371-11397 |
| Date de construction | 1964 - 1985 |
| Production totale | 276 (+ 1 MThB) |
| Disposition des roues | Bo'Bo' |
| Classification UIC | Re 420, Re 421 |
| Gabarit | Standard |
| Bogies | 2 motorisés (Bo+Bo) |
| Longueur | 14,80-16,03 m |
| Largeur | 3 m |
| Hauteur | 4,42 m |
| Masse à vide | 79-80 t |
| Système d'électrification | 15 000 V 16 ⅔ Hz |
| Moteurs de traction | 4 700 kW ( 6 320 ch.) |
| Vitesse maximale | 140 km/h |
| Effort de traction | 167 kN |
| Facteur d'adhésion | 255 kN |
| Nom officiel | Re 420 |
| Surnoms | BoBo |
| Région d'action | Suisse |
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Les Re 4/4 II sont des locomotives électriques des chemins de fer fédéraux suisses entrée en service en 1964. Il s'agit, avec 276 exemplaires construits, de la plus grande série de locomotives en Suisse.
Historique
À la fin des années 50, les CFF lancèrent un appel d'offre à l'industrie ferroviaire suisse, en vue de remplacer en tête des trains rapides les Ae 4/7 et Re 4/4 I à la vitesse maximale trop limitée. La nouvelle locomotive se devait d'être polyvalente et tracter aussi bien des trains de voyageurs à 140 km/h que de marchandises, sur les lignes escarpées de la montagneuse Suisse.
Un consortium composé de SLM Winterthur (partie mécanique), Brown, Boveri & Cie, Maschinenfabrik Oerlikon (pour la partie électrique), rejoints par après par la Société des Ateliers Sécheron S.A. de Genève, se lança à la réalisation de la future locomotive, et en 1964, six prototypes furent livrés aux CFF.
Les prototypes montrairent satisfaction et répondirent aux attentes des CFF, qui passèrent rapidement commande pour une première série de 49 locomotives. Au final, les CFF ne commanderont au consortium pas moins de sept commandes (1961, 1964, 1966/67, 1968, 1970, 1979 et 1981) pour un total de 276 locomotives.
En 1967, BBC reprend MFO Oerlikon, et SAAS Sécheron subira le même sort en 1969. La dernière série ne porte donc plus que les plaques des constructeurs SLM et BBC.
Les Re 4/4 III
En 1967 déjà, le chemin de fer SOB profita de la série pour passer commande d'un modèle avec engrenages de traction différents (démultiplication de 1:3,107 contre 1:2,636), permettant ainsi un meilleur effort de traction sur les rampes raides de leur ligne, au détiment d'une vitesse maximale réduite (125 km/h).
À la 5ème commande (1970), les CFF ajoutèrent vingt locomotives ainsi modifiées (n° 11351 à 11370). La série prit alors la dénomination de Re 4/4 III. Le groupe EBT-SMB-VHB acquit également cinq Re 4/4 III.
Re 4/4 II MThB
En même temps que l'EBT passait commande pour 2 Re 4/4 III, le MThB en profita également et acquit un exemplaire de Re 4/4 II. Livrée en 1969, elle reçut le numéro 21. Tout comme ses homologues du groupe EBT-SMB-VHB, elle avait des phares de grande taille et un écusson thurgovien frontal.
Lors de la faillite du MThB en 2003, les CFF reprenaient l'ensemble du matériel roulant de la défunte compagnie et le plaça dans la société Thurbo qu'elle possédait à part égale avec le MThB. La Re 4/4 II 21 étant inutile à Thurbo, elle intégra le parc CFF sous le numéro 11172', numéro laissé vacant suite à l'accident de la première locomotive 11172 le 8 décembre 1978 à Vaumarcus. Dorénavent, l'ex MThB 21 se distingue par des inscriptions SBB-CFF et des écussons frontaux autocollés.
