Pour les variables continues, on peut tracer le polygone des effectifs (ou fréquences) cumulés. Le principe du tracé est expliqué dans l'article statistiques élémentaires continues. Ce polygone, permet de lire très rapidement l'effectif d'un intervalle de la forme [x1,x] et , par différence, l'effectif de tout intervalle. Elle permet aussi de lire très rapidement les quartiles et les déciles. Cette représentation préfigure le tracé de la fonction de répartition en probabilité.
On voit apparaître parfois un polygone des effectifs cumulés pour des variables discrètes. En toute rigueur, il faudrait tracer un diagramme en escalier.
Les sparklines sont un format développé par Edward Tufte pour des mini-graphiques qui peuvent être insérés dans un texte sur une page.
Tufte décrit les sparklines comme des "graphiques intenses en données, de design simple, et ayant la taille d’un mot". Alors que le graphique typique est conçu de manière à montrer le plus de données possible et qu'il est placé hors du flux de texte, les sparklines sont concis, mémorisables, et localisés précisément à l’endroit approprié.
Sparklines U.S. stock market activity (February 7, 2006) | |||
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Day | Index | Value | Change |
![]() | Dow Jones | 10765.45 | −32.82 (−0.30%) |
![]() | S&P 500 | 1256.92 | −8.10 (−0.64%) |
![]() | Nasdaq | 2244.83 | −13.97 (−0.62%) |
Le diagramme en boîte à moustaches résume seulement quelques caractéristiques de position du caractère étudié (médiane, quartiles, min/max ou déciles). Il est utilisé principalement pour comparer un même caractère dans deux populations de tailles différentes. Il s'agit de tracer un rectangle allant du premier quartile au troisième quartile et coupé par la médiane. On ajoute parfois des segments aux extrémités menant jusqu'aux valeurs min/max ou jusqu'au premier et neuvième décile. On parle alors de diagramme en boîte à moustaches ou à pattes.
Les graphiques n’apparaissent qu’avec le développement de la statistique et les progrès de l'imprimerie à la fin du XVIIIe siècle. Il se produit une lente évolution depuis les tableaux de chiffres alors en usage, vers des tableaux semi-graphiques comme le tableau du docteur Quesnay. Les premières méthodes de représentation véritablement graphiques sont issues d'une publication de Joseph Priestley, A Chart of Biography (1765), et des atlas de William Playfair et d’Emmanuel de Las Cases (1799).