Salicorne | |||||||||
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Classification classique | |||||||||
Règne | Plantae | ||||||||
Sous-règne | Tracheobionta | ||||||||
Division | Magnoliophyta | ||||||||
Classe | Magnoliopsida | ||||||||
Sous-classe | Caryophyllidae | ||||||||
Ordre | Caryophyllales | ||||||||
Famille | Chenopodiaceae | ||||||||
Genre | |||||||||
Salicornia L., 1753 | |||||||||
Classification phylogénétique | |||||||||
Ordre | Caryophyllales | ||||||||
Famille | Amaranthaceae | ||||||||
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Le genre Salicornia, les salicornes, regroupe une trentaine d'espèces de plantes halophiles appartenant à la famille des Chenopodiaceae, selon la classification classique, ou des Amaranthaceae, selon la classification phylogénétique.
Étymologie : des mots latins sal, le sel et cornu la corne.
Ce genre comprend de nombreuses espèces de détermination difficile : sur les côtes françaises, on peut citer notamment Salicornia europea, Salicornia emerici, Salicornia ramosissima, Salicornia disarticulata...
Il est proche du genre Salsola (soude).
Selon ITIS :
Selon NCBI :
Selon GRIN :
L'espèce Salicornia fruticosa ou « corail de mer », qui peut aussi se consommer de la même manière, est désormais classée dans le genre voisin Sarcocornia. Elle se nomme donc maintenant Sarcocornia fruticosa.
Une autre plante voisine est la salicorne vivace (Sarcocornia perennis) qui faisait autrefois partie du genre Salicornia.
Il s'agit de plantes annuelles, basses, charnues, qui croissent sur des sols riches en sel marin (chlorure de sodium). Elles sont constituées de rameaux cylindriques qui semblent articulés et sont terminés par un épi fertile. Les feuilles sont réduites à des gaines opposées deux à deux.
L'une d'elles, Salicornia europaea L. est présente dans les zones tempérées de tous les continents. Haute d'environ 20 cm, elle est répandue en France sur toutes les côtes maritimes et en Lorraine dans les marais salés (Dieuze, Morhange...). Ses pousses tendres sont comestibles. Confites dans du vinaigre, elles sont consommées comme hors d'œuvre, ou bien en omelette ou dans les salades. On peut aussi les préparer comme des haricots verts.
On s'en sert encore aujourd'hui pour produire de la soude végétale, qui était autrefois utilisée pour la fabrication du savon et qui entre encore aujourd'hui dans la composition du savon d'Alep. La soude servant à la production de verre, provenait de la combustion de la salicorne. Aussi, au 14e siècle, on raconte que les verriers déplaçaient leurs ateliers en fonction des zones de pousse de cette plante herbacée si étroitement liée à leur métier.
Autres noms communs : salicot, passe-pierre. Ces plantes n'ont pas de réelle importance économique. Cependant, on en trouve plus souvent qu'autrefois sur les marchés ou chez les poissonniers.