Le terme sidérurgie (du grec sideros, fer) désigne à la fois les techniques d'obtention de la fonte, du fer et de l'acier à partir de minerai, mais aussi l'industrie qui les met en œuvre. La création du terme sidérurgie est liée à la nécessité de distinguer la métallurgie du fer dans le vaste domaine de la métallurgie en général . Sa première attestation date de 1761, dans trois mémoires adressés à l'Académie des Sciences par Pierre-Clément de Grignon, maître de forges. Il est sans doute le créateur du terme ainsi que de sydérotechnie qui apparaît dans les mêmes mémoires. En 1768, Grignon précise qu'il entend par sidérurgie « l'art de fabriquer le fer », et par sydérotechnie « l'art de travailler le fer ». Sydérotechnie semble s'imposer d'abord : voir le monumental ouvrage d'Hassenfratz, en 1812, La Sidérotechnie. Mais cet ouvrage comporte lui-même la marque du succès futur de sidérurgie dans l'emploi du nom dérivé sidérurgiste qui y apparaît pour la première fois.
Les produits plats sont obtenus par laminage ; ils comprennent :
Les produits longs regroupent les barres (ronds, carrés), les profilés (comme les rails de chemin de fer, les poutrelles en forme de H, U, I ou L), ainsi que les produits tréfilés.
Ils sont utilisés dans toutes les industries, ainsi que dans le bâtiment (par exemple : aciers pour armatures de béton armé).
Les autres produits sidérurgiques sont les pièces en acier forgé (construction mécanique lourde), les pièces en acier moulé et les pièces en fonte coulée. des biscuits (le petit larousse)
En 2007, la Chine produit un tiers de l'acier mondial et attire 50 % des exportations du minerai de fer. Les bénéfices de l'ensemble des entreprises chinoises de sidérurgie ont atteint 17 milliards d'euros en 2007.