S. M. Stirling | |
Nom de naissance | Stephen Michael Stirling |
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Activité(s) | romancier, nouvelliste |
Naissance | 30 septembre 1953 Metz, France |
Langue d'écriture | anglais |
Genre(s) | Fantasy, Science-fiction |
Œuvres principales | |
Nantucket Légion de Falkenberg Terminator 2 |
Stephen Michael Stirling ou S. M. Stirling est un auteur canado-américain de science-fiction et de fantasy. Ses romans décrivent souvent des situations militaires et des cultures militaristes.
Stirling est né à Metz, France, le 30 septembre 1953 d’une mère anglaise et d’un père canadien. Il a vécu dans plusieurs pays et réside actuellement au Nouveau-Mexique, États-Unis, avec son épouse Jan.
Hormis l’insistance sur le militaire, l’aventure et l’exploration dans ses livres, il décrit souvent des sociétés avec des valeurs culturelles sensiblement différentes des vues occidentales modernes, particulièrement avec une attitude plus libérale envers la sexualité (des personnages lesbiennes sont souvent représentés), d’une manière sympathique ou au moins neutre. Un de ses thèmes récurrent est l’influence de la culture sur les perspectives et les valeurs d’un individu, avec une emphase particulière sur le fait que la plupart des personnes et sociétés se considèrent comme étant (en général) morales.
Dans le passé il a fréquemment collaboré avec d’autres auteurs tel David Drake, Jerry Pournelle et Anne McCaffrey.
Stirling est probablement le plus connu pour sa série Draka, romans d’Histoire alternative et le plus récent ‘’Island in the Sea of Time‘’ trilogie conjuguant voyage dans le temps et Histoire alternative. Ses romans ‘’Go Tell The Spartans’’ and ‘’Prince of Sparta’’ se déroulent dans l’univers de « CoDominium » de Jerry Pournelle.
Stirling est connue pour être franc et tranché quand il en vient à ses avis politiques. Il est d’accord avec la position conservatrice des '’faucons" américains sur le Moyen-Orient et soutient les théories socio-économique radicales sur le marché commercial. Il a également avance l’opinion que l’état du monde s’améliorerait si l’Islam disparaissait, ce qui a été interprété par certains en tant qu’approbation du génocide de tous les musulmans. Cependant, il a clairement indiqué qu’il n’est pas chrétien et qu’il ne doit pas être mis dans le même panier que la faction évangélique des néo-conservateurs américains.
En dehors des É.-U., il a particulièrement été la cible à la critique au sujet de sa série Draka, qui aux yeux de certains semble vanter (ou au moins exagérer l’efficacité) d’une société totalitaire, raciste et génocidaire. Certainement, la société des livres de la série Draka a, de manière irréaliste, peu d’inconvénients et de faiblesses (excepté d’un point de vue moral) en dehors d’un progrès scientifique plus lent. En outre, les protagonistes sont décrits d’une manière très positive, comme des hommes et femmes d’honneur, même alors qu’ils conquièrent et subjuguent brutalement un monde entier.
Il est connu pour être consterné par cette analyse de son travail. Il décrit la série Draka comme une dystopie basée sur la "supposition que tout s’était passé aussi mal que possible ces derniers siècles". La page titre d’un de ses romans (‘’ Conquistador ‘’) reprend la citation : « il y a un terme technique pour quelqu’un qui confond les avis d’un personnage d’un livre avec ceux de l’auteur. Ce terme est idiot. »
Stirling a également été accusé d’être nettement anti-Chrétien dans son œuvre, en particulier vis-à-vis des chrétiens et des Wicca (re: série Dies the Fire).