En astronomie, pour pallier les défauts du système de coordonnées horizontales, on utilise le système de coordonnées équatoriales. Il permet, par exemple, de repérer la position d'une étoile dans le ciel quels que soient le lieu et la date.
Ce système utilise comme plan de référence la projection sur la sphère céleste de l'équateur de la Terre. On appelle cette projection l'équateur céleste. Le point de référence de ce cercle est le « point vernal » situé près de la constellation des Poissons. Ce cercle est divisé en 24 heures (soit des divisions de 15 degrés chacune).
Par exemple, α Ursae Minoris, qui est située pratiquement dans l'axe de rotation de la Terre a une ascension droite de 2h31min et une déclinaison de 89°15'. Bételgeuse, la géante rouge de l'épaule gauche d'Orion est située à 5h55min d'ascension droite et 7°24' de déclinaison. La ceinture d'Orion est située très près de l'équateur céleste qui coupe la constellation en deux.
Ce système est très utilisé pour le repérage depuis la Terre des objets célestes en dehors du système solaire (étoiles, galaxies…), relativement immobiles. Dans le cas d'objets qui ont un mouvement propre détectable, comme les comètes, ou les étoiles proches, on adjoint aux coordonnées et à l'époque, les variations de l'ascension droite et de la déclinaison au cours du temps. Ces variations sont alors exprimées en secondes (d'arc) par seconde.
Il existe des formules permettant de passer du système de coordonnées équatoriales au système de coordonnées horaires ou au système de coordonnées écliptiques, et inversement.