Trappeto | |
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Administration | |
Pays |
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Région |
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Province | Palerme |
Code ISTAT | 082074 |
Code postal | 90040 |
Préfixe tel. | 091 |
Culture et démographie | |
Population | 2 771 hab. |
Densité | 693 hab./km2 |
Saint patron | S. Maria Annunziata (25 mars) |
Géographie | |
Coordonnées | |
Altitude | 8 m |
Superficie | 4 km² |
Code cadastral | L332 |
Trappeto est une commune italienne de la province de Palerme dans la région Sicile en Italie.
Enchâssé au coeur du Golfe de Castellammare, à 45 kilométres de Palermo, Trappeto est une rare perle. Un coin de paradis plongé dans un scènario de beautés naturelles incomparables, une terre très fertile avec une verdure luxuriante au centre d'un itinéraire historique millénaire, très suggestif, entouré par une mer riche, aux eaux cristallines, aux couleurs splendides et avec des couchers de soleil vraiment uniques.
Période | Identité | Parti | Qualité |
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Balestrate, Partinico, Terrasini
Le 14 octobre 1952, Danilo Dolci décide d'aller à Trappeto, un village de Sicile à 30 kilomètres de Palerme, qu'il considère comme « l'endroit le plus pauvre qu'il ait jamais connu ». Avec Vincenzina Mangano, la veuve d'un pécheur et syndicaliste, mère de cinq enfants qu'il adopta, il y construisit un orphelinat, avant d'y initier la première de ses nombreuses grèves de la faim, sur le lit d'un enfant mort de malnutrition. Dolci devint alors connu comme le « Gandhi de Sicile ».
Sa grève prend fin lorsque les autorités s'engagent publiquement à réaliser quelques projets urgents, comme la construction d'un réseau d'égouts. Cette action lui permet d'entrer en contact avec le philosophe pérugin Aldo Capitini. En novembre 1955, il fait une grève de la faim pour pousser à la construction d'un barrage, visant à irriguer la vallée [1].
En janvier 1956, plus de mille personnes entament une grève de la faim collective pour protester contre la pêche frauduleuse qui prive les pêcheurs de leur moyen de subsistance.
Le 2 février 1956 il organise une « grève inversée », fondée sur le principe du travail bénévole, à Partinico. Des centaines de chômeurs s'organisent pour réparer une route de campagne abandonnée [2]. La police met un terme à la manifestation, la qualifiant d'« obstruction ». Dolci et quelques-uns de ses collaborateurs sont arrêtés. Cet événement suscite l'indignation à travers le pays et provoque de nombreuses questions au parlement. De nombreuses personnes apportent son soutien à Dolci, dont les écrivains Ignazio Silone, Alberto Moravia, et Carlo Levi. Par la suite, défendu par Piero Calamandrei, Dolci est acquitté des charges d'outrage à la police lors d'un procès largement couvert dans la presse, tout en étant condamné à 50 jours de prison (peine déjà servie) et à une amende de 20 000 lires pour occupation d'un terrain appartenant à l'Etat [3]. Libéré, il recommence sa campagne visant à la construction du barrage et du développement économique de cette région misérable.