Tunnel d'Aragnouet-Bielsa | |
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Type | Tunnel routier |
Itinéraire | RD173 (France) / A138 (Espagne) |
Traversée | Pyrénées |
Altitude | 1820 m |
Gabarit | 4,3 m max autorisé |
Pays | France / Espagne |
Longueur du tunnel | 3070 m |
Nombre de tubes | 1 tube bidirectionnel |
Nombre de voies par tubes | 2 voies |
Ouverture à la circulation | 1976 |
Fermeture | Pendant quelques mois en 2010 pour cause de rénovation, sécurisation. |
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Le tunnel d'Aragnouet-Bielsa est un tunnel routier transfrontalier des Pyrénées centrales qui relie la haute vallée d'Aure à la vallée de Bielsa. Il est fermé quelques mois en 2010 pour cause de rénovation (nombreuses fuites d'eau, mauvaise étanchéité), sécurisation.
La vitesse maximale est de 70 Km/h. L'accès est déconseillé aux Poids-Lourds.
Ouvert dans la vallée de la Neste de Saux, le tunnel permet le franchissement de la crête frontière à une altitude modérée (1820 m).
Le tunnel est traversé :
Tunnel à un tube, à circulation bidirectionnelle, d'une longueur totale de 3070 m dont 1772 en France. La bouche nord, côté français, s'ouvre à 1821 m d'altitude et la bouche sud, côté espagnol, à 1664 m. La circulation peut être réglementée suivant les saisons et le trafic.
Le tunnel va être fermé en 2010 pendant plusieurs mois pour une rénovation et une sécurisation'. Il va notamment être mieux équipé pour : la ventilation, l'alimentation électrique, le système de vidéo-surveillance et la détection automatique d'incidents, la gestion technique centralisée, des travaux de Génie civil dans le tunnel, l'éclairage, la détection et l'extinction d'incendies, la signalisation et un système de communications.
Le coût est de 17.327.898 €, financés à hauteur de 65 % par l'Union européenne dans le cadre du programme Objectif 3 de coopération territoriale Espagne-France-Andorre 2007-2013. Le reste est pris en charge, à 50 % chacun par le conseil général des Hautes-Pyrénées et le gouvernement d'Aragon.
Construit par le conseil général des Hautes-Pyrénées, sous l'impulsion du maire de Saint-Lary de l'époque, Vincent Mir, qui avait entrepris les travaux préparatoires (route d'accès et galerie de service). Après de nombreux déboires techniques dus à la friabilité du sous-sol, il fut mis en service en 1976.
La partie française a été éclairée en 2000 alors que la partie espagnole était éclairée avant.