Alexandre Koyré - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Introduction

Alexandre Koyré (1892, Taganrog, Russie – 1964, Paris) est un philosophe et historien des sciences français d’origine russe.

Koyré quitte la Russie en 1898. À Göttingen, il assiste aux cours du philosophe Edmund Husserl et du mathématicien David Hilbert. Il s’installe ensuite à Paris pour étudier l’histoire de la philosophie.

Ses travaux d’épistémologie et d’histoire des sciences portent sur Galilée ainsi que sur la cosmologie aux XVIe et XVIIe siècles. Il voit dans la naissance de la physique moderne au XVIIe siècle une « révolution scientifique ». Cette expression est caractéristique de la conception discontinuiste de l’histoire des sciences qu’il partage avec Gaston Bachelard. Passer du « monde clos » de la cosmologie aristotélicienne à la théorie d’un « univers infini » d'Isaac Newton suppose ainsi une transformation radicale des bases métaphysiques sur lesquelles repose la physique. Il est un des éditeurs des deux tomes des Philosophiæ Naturalis Principia Mathematica d'Isaac Newton parus en 1971 et 1972 aux Harvard University Press.

Biographie

  • 1892 : né à Taganrog (Russie), le 29 avril (en russe : Александр Владимирович Койрe) dans une famille d'origine juive.
  • 1908-1911 : études à Gottingen où il étudie avec Edmund Husserl et David Hilbert et suit les travaux du cercle de Göttingen. Suite à un désaccord avec Husserl sur sa thèse, il quitte cette ville pour Paris
  • 1912-1913 : études à Paris, suit les cours de Henri Bergson au Collège de France mais également ceux de Léon Brunschvicg, de André Lalande (1867-1963), de Victor Delbos et Picavet.
  • 1914 : Il s'engage dans la Légion étrangère et en 1916, suivant un accord de coopération entre les gouvernement français et russe, il combat dans un régiment russe sur le front russe.
  • 1920 : retour à Paris, prépare sa première thèse.
  • 1922 : thèse. Il commence à enseigner à l'Ecole Pratique des Hautes Études (EPHE], où il remplace parfois Alexandre Kojève dans son séminaire sur Hegel
  • 1929 : thèse d'État
  • 1932 : l'Ecole Pratique des Hautes Études crée pour lui une chaire d'histoire de la pensée religieuse dans l'Europe moderne.
  • De 1932 à 1941, il fait de fréquents séjours à l'université du Caire avec André Lalande (1867-1963) et d'autres où il introduit l'étude de l'histoire de la philosophie moderne en Egypte. Abd al-Rahman al-Badawi (1917-2002) sera son étudiant.
  • 1941 : alors qu'il est en Egypte, il rejoint la France libre puis va enseigner à The New School for Social Research de New York.
  • 1942 : il devient secrétaire général de l'École libre des hautes études
  • 1943 : publie les Réflexions sur le mensonge
  • 1945 : publie Introduction à la lecture de Platon
  • 1946: Après-guerre, il partage son temps entre l'EPHE et l'Université Johns Hopkins à Baltimore.
  • 1950 : publie la Philosophie russe
  • 1951 : rejet de sa candidature au Collège de France
  • 1952 : nommé à l'Académie internationale d'histoire des sciences.
  • 1955 : publie ses travaux sur les mystiques.
  • 1956 il devient membre de l'Institute for Advanced Study de l'université de Princeton
  • 1957 : publie Du monde clos à l'Univers infini
  • 1961 : publie La révolution astronomique
  • 1964 : s'éteint à Paris, le 29 avril
  • 1965 : publication posthume des Études newtoniennes
  • Plusieurs congrès lui seront consacrés.
Page générée en 0.181 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales | Partenaire: HD-Numérique
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise