Amédée François Frézier - Définition

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Frézier ingénieur militaire

Frézier est nommé directeur des fortifications de Bretagne en 1739 avec poste à Brest, où, sous sa direction, furent exécutés d'importants travaux, de même qu'à Saint-Domingue (actuellement en Haïti), Nantes, Port-Louis, Concarneau, Morlaix, Saint-Malo, Brest et même jusqu'à Landau et Philippsbourg. Suite à la fusion des départements de la Guerre et de la Marine de 1743 à 1746, il a sous ses ordres Antoine Choquet de Lindu, directeur des travaux du port de Brest.

On lui doit en particulier l'achèvement du château du Taureau, dans la baie de Morlaix (1741-1745).

Œuvres

  • Relation du voyage de la mer du Sud aux côtes du Chili, du Pérou et de Brésil, fait pendant les années 1712, 1713 1714. Ouvrage enrichi de quantité de planches en taille-douce (1717) éd. Pierre Humbert
  • La Théorie et la Pratique de la Coupe des Pierres et des Bois, pour la Construction de Voutes et autre Parties des Bâtiments Civils & Militaires, ou Traité de Stereotomie a l'Usage de l'Architecture (1737-39), impr. Doulsseker pour L.H. Guérin, Paris
  • Traité des feux d’artifice pour le spectacle (1747), impr. Nyon, Paris

Ascendants et descendants de Frézier

Un écossais du clan Frazer (clan apparenté à celui des Lords Lovat) prénommé Edward fut obligé (cf note 2), car il était catholique, de quitter Edimbourg, et se fixa à Amsterdam en 1500. Son fils Charles-Simon se fit mercenaire, fut engagé à Wittemberg (Saxe) comme lansquenet, dut s'enfuir à la suite d'une "affaire d'honneur", et aboutit en Chablais (rive Sud du lac Léman). A Thonon, il épousa la fille d'un notable local, Madeleine Gui-Chatelain, dont il eut un fils, Aymonet. Aymonet fut lieutenant au château des Allinges (où résida une soixantaine d'années plus tard saint François-de-Sales), bourgeois de Thonon, et eut une douzaine d'enfants. Telle fut l'origine de la vaste famille Frézier, qui essaima à Anthy, Thonon, Gex et Bons-en-Chablais. Un des rejetons, Louis, fut châtelain dans le Chablais et notaire à Vailly (Haute-Savoie). Son fils Pierre-Louis devint jurisconsulte à Chambéry, avocat du sénat de Savoie, et conseiller de la famille ducale. Il eut un fils, Amédée-François Frézier, qui fut donc l'un des plus remarquables des hommes de science savoyards du XVIIIe siècle.

Frézier épousa en 1728, alors qu'il était en poste à Landau, une demoiselle Anne-Agathe Crubier (ou Crublier), et en eut un fils et deux filles. C'est de cette époque que date le portrait qui se trouve à la mairie de Vailly. Il a été peint alors que Frézier avait 46 ans, âge plus que mature au XVIIIe siècle, et cependant il arbore des traits virils, correspondant à ceux d'un homme beaucoup plus jeune : apparemment son voyage aux antipodes et son séjour de sept ans à Hispaniola ne l'ont pas trop marqué…

Ses filles épousèrent toutes deux des marins : M. Coatudavel - et M. Grenier.

Le fils d'Amédée-François, lieutenant de vaisseau, fit naufrage et périt en mer en décembre 1768. Son petit-fils, prénommé Claude, mourut lui aussi lors d'un naufrage en 1783. Il avait commencé à suivre les traces de son grand-père, en rédigeant une "Nouvelle théorie du mouvement des planètes...".

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