Bartonella | |||||||||
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Classification | |||||||||
Règne | Bacteria | ||||||||
Embranchement | Proteobacteria | ||||||||
Classe | Alpha Proteobacteria | ||||||||
Ordre | Rhizobiales | ||||||||
Famille | Bartonellaceae | ||||||||
Genre | |||||||||
Bartonella R.P.Strong, E.E.Tyzzer & A.W.Sellards , 1915 | |||||||||
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Espèces de rang inférieur | |||||||||
B. alsatica B. bacilliformis | |||||||||
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Les espèces du genre Bartonella sont des bactéries Gram négatif. Les différentes maladies causées par des Bartonella sont dites bartonelloses. Elles sont parfois difficiles à diagnostiquer et ont même parfois semblé ne pas répondre aux postulats de Koch, notamment en cas de co-infections.
La Bartonella a été nommé en référence au docteur Alberto Leopoldo Barton Thompson, un microbiologiste argentin qui travaillait au Pérou.
Le modèle couramment accepté est que généralement les vecteurs de transmission des bartonelles sont les arthropodes suceurs de sang et que les hôtes réservoirs de la bactérie sont des animaux (mammifères, dont chiens et surtout chats).
Immédiatement après l'infection, la bactérie colonise une première niche, l'endothélium.
Tous les 5 jours, une partie des bactéries est libérée dans le sang où elles infectent les érythrocytes.
Diverses études ont montré de fréquentes coinfections des tiques par Bartonella henselae et d'autres « maladies à tiques » parfois susceptibles de doublement toucher le système nerveux. Les coinfections perturbent souvent le diagnostic des deux maladies en en modifiant les symptômes respectifs.
Des synergies infectieuses, au moins avec deux autres bactéries ; Babesia et Borrélia, pourraient contribuer à l'aggravation et à la chronicité de la maladie.
Le risque de bartonellose semble avoir été sous-estimé.
Chiens et chats en sont souvent porteurs. Le chien semble rarement porteur sain mais le chat est souvent malade et présente alors en début d'infection par B. henselae ou de B. clarridgeiae des taux sanguins de bactéries très élevés (jusqu'à plus de 106 bactéries par millilitre de sang).
Bien que cette possibilité ait été initialement contestée, certaines tiques semblent pouvoir véhiculer la maladie d'animal à animal, ou de l'animal à l'Homme. C'est le cas d'Ixodes ricinus qui a par exemple été trouvée porteuse en Allemagne d' Ehrlichia, de Borrelia burgdorferi (sensu lato) et de Bartonella, avec donc de possibles coinfections)
On connaît 19 espèces de Bartonella, une dizaine étant pathogène pour l'homme, parfois de manière persistante, chez des immunodéprimés, mais aussi chez des patients en bonne santé (immunocompétents), les trois plus fréquentes étant
septembre à janvier, quand les chats domestiques sont les plus proches de leurs maîtres.
Ce germe est le premier du genre à avoir été reconnu. Il serait le plus souvent (ou toujours ?) transmis par une mouche spécifique, Lutzomyia verrucarum, présente uniquement au niveau de la cordillère des Andes.
Cette bartonelle provoque essentiellement la fièvre des tranchées, décrite durant la Première Guerre mondiale. La maladie ne sévit actuellement qu'en conditions de déficit en hygiène.
Rarement, elle peut provoquer une endocardite. Elle cause l' angiomatose bacillaire qui peut aussi être induite par Bartonella henselae, caractérisée par une prolifération de petits vaisseaux sous la peau, mais également dans d'autres organes.
L'hôte servant de réservoir principal du bacille est réputé être le chat (domestique ou errant). Cette bactérie provoque :
Il a été décrit pour la première fois en 2007 chez un patient fébrile de retour du Pérou.