Les belettes s'accouplent surtout pendant le printemps et l'été. L'accouplement est assez long (en moyenne trois heures, entrecoupées de pauses), car il déclenche l'ovulation. La gestation dure 5 semaines (35 jours), les dernières portées naissant en septembre. Si la nourriture est abondante, la femelle peut mettre bas 2 portées de 4 à 9 jeunes chacune. Le mâle n'intervient pas dans l'éducation des petits. Cette tâche incombe à la femelle, la soumettant à rude épreuve : elle doit en effet mener à bien sa grossesse, produire du lait en quantité suffisante, garder ses petits au chaud et se nourrir elle-même.
Sa réussite tient donc principalement aux effectifs de campagnols ; ce qui peut entraîner d'importantes variations dans la population des belettes.
Les petits naissent nus, aveugles et sourds. Totalement dépendants de leur mère, leurs yeux ne s'ouvrent qu'au bout de 4 semaines. Sevrés dès l'âge de 8 semaines, ils peuvent tuer leurs proies et ils quittent le nid entre 9 et 12 semaines.
Selon l'UICN, la belette est classée Préoccupation mineure (LR/Lc LOWER RISK/Least Concern), elle a été introduite en Nouvelle-Zélande où elle est considérée comme invasive.
Son nom de petite belle se retrouve sous des formes voisines (petite femme, petite fiancée, etc.) dans bon nombre de langues : donnola (petite femme) en italien, kaerell (dérivé de kaerr, « beau ») en breton, Schöntierlein, (belle petite bête) dans certaines régions d’Allemagne. « Belette » s’emploie aussi en français pour désigner affectueusement une jeune fille ou une femme charmante. En grec moderne, « belette » se dit « νυφίτσα » (nifítsa), qui est une évolution de « νυμφίτσα » (nimfítsa), hypocoristique de « νύμφη » (nímfi), la nymphe, et « zydra » en Afrique du Nord. Au Québec, l'expression "coder comme une belette" est utilisée par les programmeurs afin de désigner l'action d'une personne qui produit beaucoup de code sans structure.