Elle est encore mal connue, et subit, comme les tiques qui la véhiculent de probables modifications depuis quelques décennies en raison des modifications écopaysagères et des dérèglements climatiques C'est une bactérie qui semble absente de l'Amérique du Nord, mais qui est la plus courante dans les départements français où on a étudié les types de borrélies présentes dans les tiques;
L'incidence de la borréliose de Lyme a été étudiée sur plusieurs années dans deux départements ruraux français (Meuse et Puy-de-Dôme), ainsi dans le même temps que la prévalence de tiques infectées par Borrelia burgdorferi sensu lato (sl) et par Anaplasma phagocytophilum. On a ainsi pu montrer que dans ces départements, l'incidence de la borréliose de Lyme avait chuté (156 à 109 cas/100 000 habitants dans la Meuse, et 117 à 76 cas/100 000 habitants dans le Puy-de-Dôme) en 2004 et 2005 respectivement, ce qui correspondait à une diminution de la densité de nymphes d'Ixodes ricinus infectées avec B . burgdorferi sl, alors que la densité des tiques adultes avait augmenté.
Lors de cette étude les tiques adultes étaient plus souvent porteuses de B.valaisiana, mais cette dernière ne semble pas compétente pour infecter l'Homme, et ce sont surtout des nymphes qui piquent l'Homme. D'autres études laissaient pense que l'incidence et le risque de borréliose de Lyme augmente avec la densité de nymphes infectées, et que les nymphes, plus souvent que l'adulte sont infectées par B. afzelii.
Il vise à vérifier qu'il ne s'agit pas d'un polyarthrite juvénile, d'un lupus, d'une sclérose en plaques, d'un rhumatisme articulaire aigu, d'un syndrome oculo-urétrosynovial, d'une myocardite ou d'une méningite virale, etc.