Ouvert depuis 2006, Le Domaine du Château de Bouthéon comptabilise plus de 50.000 entrées par an. Il propose :
- un centre d'interprétation du Forez, parcours scénographié sur l'histoire et la culture forézienne,
- un centre d'interprétation du fleuve Loire, comprenant 36 espèces de poissons en aquarium et retraçant le parcours de la Loire du Mont Gerbier de Jonc à l'estuaire de Saint Nazaire,
- un espace d'exposition temporaire dans les combles de l'aile nord,
- un espace pour les séminaires et réceptions d'entreprise avec salles de réunions, amphithéâtre et salons,
- un parc animalier et botanique de 12 hectares dédié à la biodiversité domestique.
Le domaine est également le lieu de différentes animations et manifestations dont, début octobre, la Fête de la Courge qui accueille sur un week-end près de 15.000 visiteurs.
Actuellement, le château à proprement parler est composé de deux grands bâtiments parallèles, donnant sur une grande cour d’honneur.
Le bâtiment nord est une longue construction terminée par deux hautes tours. Il a été édifié au XVe siècle par Mathieu de Bourbon et fortement remanié au XIXe siècle dans un style néogothique par Claude Coignet, industriel stéphanois.
Le bâtiment sud est une longue construction terminée d'un côté par une serre et de l'autre par la tour d'accueil. Cet édifice semble plus récent que le bâtiment nord, notamment en raison de la toiture et de l'enduit qui recouvrent la façade en galets de la Loire. Ce nouvel aspect de l'aile sud daterait du XVIe siècle avec le passage de Guillaume de Gadagne en tant que propriétaire. En réalité, c'est l'aile la plus ancienne du Château puisqu'elle renferme les restes du donjon médiéval, aujourd'hui totalement invisible de l'extérieur.
Les locaux annexes situés dans la cour basse du château (côté sud) sont composés de lieux de visite (sellerie ; forge ; abris pour chariot, calèche, batteuse, alambic) et d'espace techniques (boxes de rangement, local chaufferie, etc.).
En 2004, les travaux de restauration du Château de Bouthéon ont mis à jour, sous le pont dormant menant à la cour d'honneur, des moineaux caponnières enterrés probablement depuis le XVe siècle. La particularité de ces moineaux est leur situation en plein milieu des douves sèches, sans attaches avec l'escarpe. Le pont dormant visible actuellement n'aurait été ajouté que par la suite. Nicolas Faucherre, spécialiste d'architecture médiévale, a réalisé un plan détaillé de ces moineaux caponnières. Les armes utilisées dans ces moineaux pourraient être des hacquebutes à crocs.
Un parc animalier et botanique d'une dizaine d'hectares sert d'écrin de verdure au Château et comporte un certain nombre d'éléments architecturaux :
- un pavillon de plaisance en pierre surmonté d'une couverture en plomb, appelé 'Château Gaillard',
- des abris en bois de forme hexagonale avec une toiture de tuiles plates : kiosque de la roseraie, abris pour les animaux,