Cholécalciférol - Définition

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Cholécalciférol
Structure chimique du cholécalciférol
Général
Nom IUPAC
Synonymes vitamine D3
No CAS 67-97-0
No EINECS 200-673-2
Code ATC A11CC05
SMILES
InChI
Apparence aiguilles blanches
Propriétés chimiques
Formule brute C27H44O  
Masse molaire 384,6377 ± 0,025 g·mol-1

Propriétés physiques
fusion 83 à 86 °C
Précautions
Directive 67/548/EEC
Très toxique
T+
Phrases R : 24/25, 26, 48/25,
Phrases S : (1/2), 28, 36/37, 45,
SGH
SGH06 : Toxique
Danger
H301, H311, H330, H372,
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

Le cholécalciférol est une forme de vitamine D, également appelée vitamine D3. Son nom systématique est "(3β,5Z,7E)-9,10-sécocholesta-5,7,10(19)-triène-3-ol". La vitamine D3 est un sécostéroïde plutôt parent de la testostérone, du cholestérol et du cortisol.

La vitamine D possède une double origine : elle est apportée par l'alimentation et synthétisée par l'organisme au niveau de la peau sous l'action des rayons solaires ou ultraviolets. Ainsi, ce n'est que pour les sujets s'exposant très peu au soleil (situation exceptionnelle en France) que la vitamine D constitue un nutriment indispensable.

La vitamine D fabriquée par la peau est mise en réserve au niveau du foie, du muscle et du tissu gras et utilisée à la demande au cours des périodes hivernales.

Deux formes de vitamine D existent : la vitamine D2 ou ergocalciférol produite par les végétaux et la vitamine D3 ou cholécalciférol produite par les animaux. Chez l'homme, ces deux formes exercent les mêmes activités biologiques puisqu'elles sont converties en 1,25-dihydroxyvitamine D (communément appelé vitamine D), leur principal métabolite actif.

La fonction essentielle de la vitamine D est d'augmenter la capacité d'absorption de l'intestin pour le calcium et le phosphore ce qui permet :

1) d'assurer une minéralisation optimale des tissus minéralisés, notamment os, cartilage et dents ;

2) de contribuer au maintien des concentrations plasmatiques du calcium et du phosphore.

Les signes cliniques de carence en vitamine D sont : l'ostéomalacie et le rachitisme au niveau osseux, la baisse de tonus musculaire, les crises de tétanie et les convulsions (en relation avec une hypocalcémie) et parfois l'anémie. Chez les personnes âgées, la carence en vitamine D constitue un terrain favorable à la perte osseuse (donc à l'ostéoporose), et à la dépression (comme l'a confirmé une étude néerlandaise évoquée dans Archives of General Psychiatry (mai 2008)).

Plusieurs tranches d'âge constituent des populations à risque de carence en vitamine D : ce sont les nouveau-nés, les nourrissons, les femmes enceintes et les personnes âgées, particulièrement celles placées en institution, qui s'exposent peu au soleil et/ou ont des besoins accrus. D'autres facteurs peuvent aggraver ces risques de carence, la forte pigmentation cutanée, les régimes alimentaires spécifiques (végétarien, macrobiotique), les pathologies induisant une malabsorption intestinale.

Les apports nutritionnels conseillés en vitamine D ont été définis en considérant que la production endogène couvre 50 à 70 % des besoins quotidiens en cette vitamine.

Un nombre limité d'aliments contient des quantités significatives de vitamine D. En effet, ces teneurs sont étroitement liés à la présence de matières grasses dans les aliments. Ainsi, les aliments les plus riches sont tous les poissons de mer gras quel que soit leur mode de préparation et de conservation (cuisson à l'eau, fumage, appertisation, grillade). De faibles quantités de vitamine D sont également apportées par les viandes, les abats, les pâtés, les champignons… Les poissons maigres (raie, sole, colin…) sont dépourvus de vitamine D.

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