Depuis la rentrée 1978-79, le collège Saint - Jean Bosco est autonome. Une situation nouvelle s’est créée : il ne doit plus compter que sur lui-même, ses ressources et son personnel et se fixer ses orientations. Dans les années qui suivent, on découvre que saint - Jean Bosco cherche à être une institution modeste, mais de qualité. Pas d’expansion rapide et démesurée. Il a horreur de devenir une " boîte " anonyme ou quelconque. Il va son chemin en suivant une évolution lente et progressive, bénéfique pour tous. En voici les principaux signes.
Les Marianistes (toutes branches confondues) ayant travaillé au Collège St-Jean Bosco
09 Canadiens
BIBEAU Fernand ; BRETON Irénée ; BRETON Père Jacques ; CASISTA Jean-Charles ; CÔTÉ Père Rosaire ; LAROCHELLE Jean-Marie ; LEMAY Michel ; MARTINEAU Dominique ; ROYER-CHABOT Père Florian ;
03 Congolais
LUMBALA Omia Serge ; NGAKONOMO Brice Octave ; NGITUKULU Mudikubuila Médard ;
03 Espagnols
ETCHEVERIA Père Hermenegildo ; INIGUEZ Père Angel ; MUGUERZA José Antonio ;
05 Français
BISS Joseph ; DUPUY-RODEL Michel ; HÉMERLÉ Aloïse ; MARMARA Aldo ; MAUGARD Albert Dominique ;
07 Ivoiriens
GBEZE Kouamé Georges ; KACOU OI Kacou Vincent Davy ; KANHOU Konan Jérôme Didier ; KOUAO Akobé Noël Dominique ; KOUAME Kouaman Joseph ; P. KOUAO Akobé Noël Dominique ; SANDE Lucie (FMI) ;
01 Suisse
Père Wendelin K. WALKER(Ex directeur parti en 2008)
08 Togolais
ADELA Kouamé Wolfang ; AWILI Marie-Noellie ; BOROZE Tcha-Kebalu Jean ; KETOU Matthieu ; KOLANI K. Emmanuel ; LISSANA Baguima Françoise-Romaine ; MEWEZINO Abraham ; TCHINGUI ;
01 Polonais
Fr. PURGAL Dariusz Franciszek.
Le silence, le calme, l’air pur sont des denrées rares à Treichville, surtout au Carrefour de l’Avenue 16, rue 38. La vie y est agréable, mais un peu explosive, ce qui rend l’étude difficile. Il faut s’y faire et "bosser" quand même ! L’ouverture du Pont de Gaulle avait fait augmenter considérablement la circulation et ses bruits. Un essai de climatisation des classes des "grands" avait été fait en mars 1972, mais la mise en service de la bretelle de Marcory entre le Pont et le Boulevard Giscard d’Estaing allait apporter une solution plus économique. Que dire de l’air pur ? Les fumées des nombreux petits fours des vendeuses, la poussière des sables dénudés, cela est habituel et pas trop incommodant. Mais chaque année, vient cette période où on est averti des premiers souffles de l’harmattan par les effluves malodorants du marché aux poissons. Autrefois, il fallait un estomac bien solide par moments, mais cela annonçait l'approche des congés de Noël ! Heureusement, depuis, a été construit un bâtiment facilitant l’entretien et la propreté. Après la saison sèche, les pluies arrivent et transforment en lac la cour de l’école, surtout au primaire. Cela n’est pas étonnant, puisque lors de la concession du terrain à la mission ce coin était un marécage : il y avait partout de la broussaille, de grandes flaques d’eau qui étaient de véritables étangs où les enfants venaient se baigner et même pêcher. Au moment de la construction du Collège, beaucoup de terre a été apportée pour relever le niveau, mais grâce à la construction par la ville d’un drain géant souterrain sous l’avenue 16 en 1980 – 81, la situation s’est beaucoup assainie. Les élèves de Bosco s’évertuent à garder propre leur cour pas tellement grande, mais bien ombragée. Ils arrivent ainsi à faire de ce cadre un environnement acceptable où il fait bon vivre, "bosser " et fraterniser. Mais, l’environnement moral est bien plus difficile à protéger et promouvoir le vol, la tricherie, l’irrespect exigent une vigilance constante selon l’esprit et les modèles du saint Patron, Don Bosco.