Une coordination nationale étudiante regroupant des délégués d'universités mobilisées en France contre le CPE et la loi pour l'égalité des chances s'est organisée à l'appel des étudiants de l'Université de Rennes réunis en assemblée générale.
Structure temporaire (à l'inverse des syndicats), celle-ci vise à coordonner les actions et revendications à l'échelle nationale. La loi pour l'égalité des chances, inscrite au Journal officiel le 2 avril 2006, prévoit, outre le CPE (« Contrat première embauche »), l'apprentissage dès 14 ans, la suppression des allocations familiales en cas d'absences répétées aux cours (dit « Contrat de responsabilité parentale ») et le travail de nuit dès 15 ans.
Le mouvement se disait non partisan mais il a été situé par certains observateurs comme l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur comme étant "proche de l'extrême-gauche".
Toutefois dans la jeunesse, la désapprobation de ce nouveau contrat fut massive et les manifestations ne regroupèrent pas que des militants de gauche ou d'extrème-gauche.
La coordination nationale étudiante a appelé à la grève générale (le slogan sera repris sur des autocollants de façon poétique : « rêve générale »), et à des actions coup de poing visant à bloquer les infrastructures du pays (autoroutes, gares, aéroports, etc.). De nombreuses actions ont été recensées les jours suivant le discours du président français Jacques Chirac, perçu par le mouvement anti-CPE comme provocateur.
La première coordination nationale a lieu à Rennes le samedi 18 février 2006.
La coordination nationale étudiante (composée de délégués élus au sein de 39 universités) réunie le 5 mars 2006 appelle à « la grève reconductible des étudiants à partir du 7 mars » contre le CPE, le CNE, et la baisse des postes aux CAPES.
La coordination nationale étudiante s'est réunie à Dijon, le dimanche 17 mars 2006. C'est lors de celle-ci que, sous l'impulsion d'un délégué de la Sorbonne, la coordination nationale appela à une grève générale en exigeant notamment des syndicats professionnels de reprendre ce mot d'ordre .
Cette réunion de la coordination s’est tenue le samedi 11 et le dimanche 12 mars.
C'est la première fois qu'un délégué (de Paris 1 Tolbiac) a proposé le renvoi du gouvernement .
Diverses actions ont lieu, dont des voitures miniatures brûlées en centre-ville (en référence aux émeutes de l'automne 2005).
La coordination lilloise des 1er et 2 avril 2006 réunit 500 étudiants et lycéens, venus de 69 établissements du supérieur et de 45 lycées sur l'université de Lille III (site de Pont de bois). Elle fusionne les 2 plates-formes (ce qui constitue l'appel de Lille). La coordination appelle à la grève générale et lance un appel à un mouvement contre la précarité.
Lors de cette coordination, une délégation du « comité inter-luttes » intervient, émanation de l'activité des assemblées générales lilloises qui réunit des associations et syndicats participant au mouvement contre la précarité. L'intervention est faite par Vladimir Nieddu, syndicaliste lillois membre de cette commission.
Outre les dates des manifestations nationales, deux plates-formes de revendications sont organisées : l'une étudiante, l'autre lycéenne.
L'appel d'Aix (étudiant) :
L'appel d'Aix (lycéen) :