Coordination nationale étudiante (2006) - Définition

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Nancy

La coordination a lieu sur le campus de Nancy II et regroupe 200 délégués représentant 38 sites bloqués ou mobilisés.

Lors de cette coordination, seuls les médias « alternatifs » sont autorisés, les médias considérés comme « commerciaux » étant refusés .

Plusieurs revendications sont votées :

  • Retrait de la Charte sur les stages
  • Retrait du projet de loi Raoult
  • Retrait de la loi sur la réforme de l’UNEDIC
  • Retrait de la loi CESEDA
  • Régularisation de tous les étrangers en situation irrégulière
  • Retrait de la loi Sarkozy III
  • Retrait de la loi Fillon sur les retraites
  • Arrêt des expulsions des logements avec revendication d’un droit au logement pour tous
  • Contre la réforme sur le statut d’intermittents
  • Retrait du pacte sur la recherche
  • Retrait de la réforme LMD
  • Démission de Jacques Chirac

Lyon

La coordination se déroule, pour l'université de Lyon II, sur le campus de Bron les 8 et 9 avril 2006.

Toulouse Rangueil

La coordination nationale des 6 et 7 mai 2006 a eu lieu sur le campus de Toulouse Rangueil.

Un appel, l'appel de Toulouse, a été lancé.

Bordeaux

La coordination a lieu sur le campus de Bordeaux III (Université Louise Michel de Montaigne) samedi 22 et dimanche 23 avril 2006. Elle réunit un nombre moins important de délégations que par le passé (24 délégations dont 20 sites universitaires, 3 délégations lycéennes représentant au moins 18 lycées et une délégation de salariés). Certaines organisations de salariés interviennent : Collectif militant de Pessac, la CGT-Education, des Intermittents du spectacle, Solidaires.

La plate-forme est organisée par grand thèmes :

Économie

  • Un emploi stable pour tous
  • Retrait du CNE et de tous les contrats précaires
  • Refus dès maintenant d'un futur éventuel contrat unique, défense du Code du travail, défense du CDI pour tous
  • Interdiction aux entreprises de licencier massivement quand elles font du profit
  • Retrait de la Loi dite sur « l'égalité des chances » (LEC).
  • Contre la précarisation économique : suppression de la charte des stages, de la réforme UNEDIC et de la loi Fillon 2003 sur les retraites
  • Réengagement financier de l’État dans le Service Public : retrait de la LOLF

Éducation

  • Retrait de la Loi dite sur « l'égalité des chances » (LEC)
  • Réengagement financier de l'État dans le service public pour une université publique :
    • Pour la reconnaissance de nos diplômes : abrogation du LMD
    • Suppression du pacte pour la recherche
    • Intégration de tous les personnels précaires des universités

Appel de la coordination nationale unitaire des 6 et 7 mai 2006 à Toulouse Rangueil

  • Retrait de la loi Fillon
  • Création d’un plan pluriannuel de créations de postes à la hauteur des besoins dans l'Éducation nationale
  • Rétablissement du statut des MI/SE
  • Non expulsion des « sans-papiers » lycéens

Culture

  • Contre la réforme sur le statut des intermittents
  • Gratuité de l’accès aux espaces culturels.

Social

  • Contre les lois sécuritaires :
    • Retrait de la loi CESEDA : régularisation de tous les étrangers en situation irrégulière
    • Abrogation de la loi dite Perben II, de la loi dite Sarkozy III sur la prévention de la délinquance et du projet de loi dit Raoult.
  • Dissolution du bloc identitaire et refus d’amnistie aux personnes d’extrême droite.
  • Pour un retour aux politiques sociales de prévention et des moyens pour les travailleurs sociaux.
  • Gratuité des transports en commun pour tous.
  • Un logement pour tous et refus de toutes expulsions

Politique

Arrêt du traitement répressif des mouvements sociaux :

  • amnistie des lycéens qui ont participé au mouvement contre la loi Fillon,
  • amnistie des personnes poursuivies suite à la révolte des quartiers populaires en novembre 2005
  • amnistie des étudiants et des lycéens qui ont participé au mouvement contre le CPE, réouverture administrative des facs et prise en charge par l’État des dégâts occasionnés par l’occupation des universités.
  • subvention administrative pour les grévistes et les manifestants.

Les directions des organisations syndicales étudiantes et des salariés sont appelées à participer à la grève générale. Les syndicats d'étudiants sont appelés à boycotter les négociations avec le gouvernement puisque la coordination étudiante estime que c'est son rôle.

La coordination appelle à la démission du gouvernement et du Président de la République.

L'organisation a aussi lancé un appel intitulé « Appel de Bordeaux ».

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