Les satellites du système LEOSAR circulent autour de la terre en à peu près 100 minutes sur une trajectoire qui est incliné de 83° (COSPAS) ou 99° (SARSAT) par rapport à l'équateur. Malgré le champ de visibilité limité de chaque satellite à cause des orbites basses, un lieu donné sur la surface de la terre est balayé par l'un des satellites au moins tous les quatre heures. Grâce à l'effet Doppler-Fizeau, la fréquence du signal reçu par un tel satellite varie légèrement, ce qui permet de déterminer la position de la source du signal avec une précision de 1-3 milles (sur 406 MHz) ou de 10 milles (sur 121,5/243 MHz). Comme il faut environ 15 minutes pour mesurer la variation de fréquence avec une précision satisfaisante, le temps entre le déclenchement de la balise et sa localisation varie entre 15 minutes et quatre heures.
Les satellites géostationnaires du système GEOSAR profitent d'un champ de visibilité assez vaste (voir la photo), mais ils ne bougent pas par rapport à la balise de détresse. Ils permettent donc de recevoir immédiatement le signal de détresse d'une balise 406 MHz sans toutefois pouvoir les localiser à moins que la balise ne soit associée à un récepteur GPS. Quatre satellites météorologiques géostationnaires sont capables de recevoir les signaux de détresse des balises 406 MHz. Il s'agit des satellites GOES Est et Ouest de la NOAA, du satellite indien INSAT et du satellite Meteosat de seconde génération (MSG) de l'Agence européenne de satellites météorologiques (EUMETSAT).
Types de balises de première génération
Selon la fréquence de la balise émettrice
Les balises émettant sur les fréquences de 121,500 MHz et 243 MHz présentent plusieurs inconvénients par rapport à celles utilisant la fréquence de 406 MHz :
il n'y a aucune possibilité de vérifier la réalité d'une détresse ;
il y a près de 99 % de fausses alarmes, parfois aussi causées par des sources n'ayant rien à voir avec des balises [1] ;
aucune information d'identité n'est incluse dans le signal de détresse et la fréquence d'émission est assez instable.
Par contre, les balises émettant à 406 MHz sont enregistrées et associées au bateau au moment de l'achat, ce qui présente plusieurs avantages :
des informations telles que l'identité du bateau peuvent donc être transmises avec le signal de détresse ;
en achetant la balise, il est également nécessaire de donner le nom d'une personne pouvant être contactée après un déclenchement de la balise, ce qui permet souvent de vérifier assez rapidement s'il s'agit d'une véritable alerte ou non.
Pour ces raisons, depuis le 1 février 2009, les balises 121,500 MHz et 243 MHz ne sont plus traitées par le système.
Caisson contenant une RLS (Un Largueur hydrostatique permettra de la libérer)