L'aéroport international de Mascate (Oman) rouvrit trois jours après la tempête et le port de Fujairah (EAU) la journée suivant le passage de Gonu. L'impact fut minime sur les installations pétrolières et les prix du brut retombèrent rapidement de 2 $US le baril. Les deux usines de désalinisation de l'eau de mer en Oman furent mises hors-service temporairement, la première à Ghubrah par arrêt d'alimentation en gaz naturel et la seconde à Barka à cause de dommages par inondation. Comme elles alimentent en eau potable les 631 000 habitants de Mascate et des alentours, les autorités durent utiliser les réservoirs de secours. Les usines retournèrent en production cinq jours plus tard. Les pannes électriques nécessitèrent un travail jour et nuit et cinq jours après Gonu, le courant était revenu dans la plupart des régions de l'Est d'Oman.
L'armée d'Oman assista les évacués à retourner à leurs maisons. Le gouvernement ne fit pas de demande aux organismes internationaux pour recevoir de l'aide mais les États-Unis offrirent les services de navires de la US Navy, ce qui fut décliné. Les pertes en exportation de pétrole sont estimées en Oman à environ 200 millions $US (2007).
Le Croissant-Rouge iranien et ses volontaires travaillèrent en collaboration avec l'armée pour distribuer les vivres et le matériel. Dans les zones reculées, des hélicoptères furent utilisées. Dans la province de Sistan-o-Balouchestan, 10 000 couvertures, 1 300 tentes, 400 vêtements, 82 000 pains et 87 000 bouteilles d'eau furent distribuées.