Cyclura cornuta stejnegeri - Définition

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Reproduction

Bien que l’iguane de Mona habite la totalité de l’île en temps normal, seul 1 % du territoire est adapté pour la construction des nids. Cet espace est situé au sud-ouest de l’île, et dispose de sable meuble et d’une bonne exposition au soleil. La femelle enfouit ses œufs dans le sable et ce sont les rayons du soleil qui va permettre leur incubation. Les mâles atteignent la maturité sexuelle quand ils atteignent une taille de 28-31 cm, généralement au cours de leur 3e ou 4e année, tandis que les femelles attendent un an de plus et une taille de 35-40 cm.

La saison de la ponte commence à la seconde semaine de juin. Généralement, une femelle copule pendant plusieurs mâles durant les trois semaines que dure la saison de reproduction. La copulation peut durer entre 15 secondes et 2 minutes et 15 secondes. Un mois plus tard, la ponte commence. La femelle va creuser un tunnel de presque 1 m à une profondeur de 50 cm environ, dans lequel elle dépose 5 à 19 œufs (12 en moyenne). Elle surveille le nid plusieurs jours, mais ne pourvoit aucun soin aux jeunes, qui éclosent trois mois plus tard. Ceux-ci mesurent, en moyenne, 32 cm, et pèsent 73,7 g. Ils croissent à une vitesse de 5,23 cm par an.

Statut d'espèce menacée

La population est évaluée à 1500 individus, avec une densité inférieure à celle que l’on peut rencontrer dans d’autres îles antillaises habitées par des iguanes. Les iguanes immatures sont rares, et ne représentent que 5 à 10 % de la population, révélant une population âgée et en déclin.

Les raisons du déclin

Les cochons sauvages représentent la menace la plus sérieuse car ils s’attaquent aux nids des iguanes, qui sont regroupés dans un espace réduit. Les chèvres et les porcs introduits sont des concurrents alimentaires pour les iguanes, et la disparition de la végétation laisse les jeunes sans abri par rapport à certains prédateurs comme l’orfraie ou les chats sauvages.

Efforts de sauvegarde

Un programme a été mis en place par le département de la Nature et des Ressources environnementales de Porto Rico, en collaboration avec le groupe de spécialiste des iguanes de l’IUCN, l’US Fish and Wildlife Service, le zoo de Toledo et l’université de Porto Rico en 1999 pour aider à la restauration de la population d’iguanes de Mona. Ce programme prévoit que les iguanes soient élevées jusqu’à ce qu’elles soient en mesure de survivre dans la nature ainsi que la disparition des cochons de sauvage et chats sauvages de l’île. Le programme prévoit aussi de réaliser des diagnostics médicaux avant de relâcher les animaux . Ces examens permettent de créer une base de données pour établir les valeurs physiologiques normales de l’animal et identifier les problèmes futurs de parasitisme ou de maladie qui pourraient menacés l’espèce.

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