Église Saint-Étienne de Vaux-sur-Mer - Définition

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Architecture

La façade, reconstruite après la destruction de la nef, est d'une grande austérité

L'église actuelle semble remonter au premier ou deuxième tiers du XIIe siècle (malgré quelques soubassements plus anciens et quelques éléments issus de reconstructions postérieures). Considérablement mutilée, il n'en reste plus que le carré du transept, une partie des croisillons, le chœur et l'abside, auxquels il convient d'ajouter une petite chapelle voûtée d'ogives sur son flanc sud. La façade actuelle se limite à un simple mur dépourvu de toute ornementation, mais où peuvent être distinguées les traces de l'arc qui ouvrait autrefois sur la nef.

L'ancienne croisée du transept conserve les amorces d'une ancienne coupole sur trompe (mode de couvrement fréquemment utilisé dans les églises romanes saintongeaises) qui servait de base au puissant clocher carré qui s'élève toujours à cet emplacement. Les croisillons ont perdu une partie de leur profondeur et leurs absidioles. Le chœur, d'une profondeur assez peu commune, est voûté en berceau. Éclairé par trois baies ornées de vitraux modernes, il conserve quelques chapiteaux historiés (anges, animaux fabuleux, lapidation de saint Étienne) et ornés de motifs végétaux.

Sur le côté sud, une petite porte donne accès à une chapelle gothique de deux travées. Le mur nord conserve une inscription datée du premier quart du XIIIe siècle, indiquant une donation faite à l'abbaye afin qu'un cierge brûle durant le sacrifice (la messe) :

« Gvmbaldvs de Corles dedi altari sti Stephani vnv cerv qicot accedatatvr ad sacfivm »

ce qui peut être traduit par :

« (Moi) Gombaud de Courlay, j'ai donné à l'autel de s(ain)t Étienne un cierge pour qu'il brûle durant le sacrifice »

Contrastant avec l'austérité de l'intérieur, l'abside est marquée par la présence d'un étage d'arcatures délimitées par des colonnes-contreforts. Les arcs sont portés par des colonnettes trapues prolongées par des chapiteaux historiés ou ornés de motifs végétaux, dans la plus pure tradition du style roman saintongeais. Le dernier niveau est occupé par une corniche à modillons où peuvent être distingués masques, animaux ou personnages grimaçants.

En 2004, La Poste a consacré un timbre à cette église.

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