Église Saint-Pierre de Bouvines - Définition

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Introduction

Église Saint-Pierre de Bouvines
Vue générale de l'édifice

Latitude
Longitude
50° 34′ 47″ Nord
       3° 11′ 14″ Est
/ 50.579722, 3.187222
 
Pays France  France
Région  Nord-Pas-de-Calais
Département Nord
Ville Bouvines
Culte Catholicisme
Début de la construction 1880
Fin des travaux 1886
Architecte(s) Auguste Normant
Style(s) dominant(s) Gothique
Protection  Inscrit MH (édifice)
 Classé MH (vitraux)
Localisation
 
Église Saint-Pierre de Bouvines

L'Église Saint-Pierre de Bouvines est le principal édifice religieux de la commune de Bouvines située dans le département du Nord.

Elle fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 06 octobre 1981. Ses vitraux sont classés depuis la même date.

Histoire

En 1878, la commune de Bouvines décida de faire reconstruire l' église paroissiale. Après six ans de travaux, l'église fut achevée en 1886 et consacrée en 1910. Les vitraux, quant à eux, ne furent réalisés qu'après 1889. L'architecte Auguste Normant s'est inspiré de l'architecture de l'époque de la bataille représentée et l'a conçue comme une chapelle servant à mettre en valeur les vitraux.

Les vitraux

Ces 21 vitraux, de 8 mètres de haut sur 3,2 mètres de large, ont été réalisés dans l'atelier du maître verrier Emmanuel Champigneulle, à Bar-le-Duc et restaurés aux environs de 1990 par le maître-verrier Brouard de Ronchin. Ils ont couté 350 000 francs, soit cinq fois le prix de l'église. Chaque vitrail est composé de trois parties : la partie supérieure contient des médailles où sont peints des anges, la partie inférieure contient les blasons des donateurs qui ont contribué à le financer et la partie centrale illustre un moment de la bataille selon la chronique de Guillaume Le Breton, chapelain du roi Philippe-Auguste.

  • 1 : conseil de guerre à Valenciennes entre les coalisés qui se partagent le royaume de Philippe-Auguste avant la bataille.
  • 2 : Guérin, évêque de Senlis, montre au comte de Melun l'ennemi qui s'avance.
  • 3 : les chevaliers de Philippe-Auguste font serment de leur fidélité.
  • 4 : le roi et ses chevaliers prient dans l'église de Bouvines avant la bataille.
  • 5 : soupçonné de félonie bien que fidèle, le comte de Saint-Pol dit à Guérin : "le roi aujourd'hui aura en moi en bon traître".
  • 6 : Philippe-Auguste vole au secours de l'arrière garde qui succombe à l'ennemi.
  • 7 : Philippe-Auguste bénit ses soldats avant la bataille.
  • 8 : l'évêque de Beauvais livre le comte de Salisbury à Jean de Nivelles, châtelain de Bruges.
  • 9 : Philippe-Auguste est sauvé par Pierre Tristan et Gallon de Montigny tandis que Guillaume des Barres repousse l'ennemi.
  • 10 : l'empereur Othon s'enfuit, poursuivi par Guillaume des Barres.
  • 11 : Saint-Valéry vole au secours de Guillaume des Barres et le sauve.
  • 12 : les comtes de Saint-Pol, de Montmorency, de Beaumont et de Melun dispersent la cavalerie du comte Ferrand.
  • 13 : le roi dit au comte de Montmorency de porter dans ses armoiries les douze bannières qu'il a conquis.
  • 14 : prise de Ferrand, comte de Flandres.
  • 15 : Guillaume des Barres abat l'étendard impérial d'Othon.
  • 16 : Renaud, comte de Boulogne, reste le dernier des coalisés à combattre.
  • 17 : prise de Renaud qui est conduit devant le roi.
  • 18 : Philippe-Auguste félicite ses combattants après la victoire.
  • 19 : le roi libère ses prisonniers à l'exception de Ferrand et de Renaud.
  • 20 : passage de l'armée victorieuse dans les campagnes où les paysans se moquent de Ferrand.
  • 21 : entrée de l'armée victorieuse dans Paris où elle est acclamée par la population.
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