Élisée Reclus - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Introduction

Élisée Reclus
Élisée Reclus, par Nadar

Naissance 15 mars 1830
Sainte-Foy-la-Grande (Gironde)
Décès 4 juillet 1905 (à 75 ans)
Torhout, Belgique
Nationalité Française
Profession(s) Géographe

Élisée Reclus, de son vrai nom Jacques Élisée Reclus, né à Sainte-Foy-la-Grande (Gironde) le 15 mars 1830 et mort à Torhout en Belgique le 4 juillet 1905, est un géographe, militant et penseur de l’anarchisme français.

Élisée Reclus est le frère, entre autres, du géographe Onésime Reclus et du journaliste Élie Reclus.

Jeunesse et études

Son père Jacques Reclus, né en 1796, était pasteur calviniste français (tout d’abord rémunéré par l’État, puis indépendant) et a aussi été quelques années professeur au collège protestant de Sainte-Foy-la-Grande. Le pasteur eut, avec son épouse Zéline Trigant (née en 1805), dix-sept enfants (dont trois ne survécurent pas à la naissance). Parmi les frères d'Élisée : Élie Reclus très lié à Élisée, Onésime Reclus (1837-1916), Armand Reclus (1843-1927) et Paul Reclus (1847-1914).

Quatrième enfant du pasteur Jacques Reclus, Élisée est élevé jusque vers l’âge de 13 ans par ses grands-parents maternels, à La Roche-Chalais près de Sainte-Foy-la-Grande, suite à la décision prise par son père de ne plus être pasteur rétribué. En 1838 il regagne le foyer parental, à Orthez, après le décès de son grand-père. En 1843 son père, qui souhaite le destiner à une charge de pasteur, l’envoie rejoindre son frère Élie à Neuwied, en Prusse sur les bords du Rhin, dans un collège tenu par les Frères Moraves. Mais Élisée supporte mal le caractère superficiel de l’enseignement religieux de cette école : il rentre en 1844 à Orthez en passant par la Belgique. Son séjour à Neuwied ne fut cependant pas entièrement négatif : il eut l’occasion d’y apprendre des langues vivantes (allemand, anglais, néerlandais), et le latin, ainsi que d’y rencontrer des personnalités qu’il reverra plus tard.

Élevé pendant quelques années par une sœur de sa mère à Sainte-Foy, il est inscrit au collège protestant de cette ville pour y préparer le baccalauréat. Il rencontre vraisemblablement à cette période un ancien ouvrier parisien ce qui lui permet de lire Saint-Simon, Auguste Comte, Fourier et Lamennais.

En 1848 Élisée et Élie s’inscrivent à la faculté de théologie protestante de Montauban. Ils en sont exclus en 1849 à la suite d’une fugue qu’ils firent en juin vers la Méditerranée. C’est sans doute au cours de ces années qu’il prit goût à ce qui devait devenir sa conception de la géographie sociale. Élisée décide alors d’abandonner définitivement les études théologiques. Il se rend cependant au collège de Neuwied où il est engagé comme maître répétiteur. Très vite il est à nouveau déçu par l’atmosphère du collège qu’il quitte pour se rendre à Berlin (1851). Vivant assez chichement de leçons de français, il s’inscrit à l’université pour y suivre les cours du géographe allemand Carl Ritter.

En septembre 1851 Élisée retrouve son frère Élie à Strasbourg et ensemble ils décident de rentrer à Orthez à pied en traversant la France profonde, ce qui a certainement contribué à former son caractère. C’est à cette époque qu’il rédige son premier texte anarchisant qui est publié bien plus tard, en 1925 (Développement de la liberté dans le monde).

Page générée en 0.102 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise