Si l’apport principal du EEO est d’attribuer la réussite scolaire au milieu familial de l’étudiant plutôt qu’à la hauteur de l’investissement économique dans l’institution scolaire, il demeure un problème d’ordre méthodologique qui réduit les performances testées des équipes pédagogiques à des moyennes par établissement. Cette démarche empêche de facto de mesurer un quelconque effet maître.
Étude Multi-Level
Avec suffisamment d’enfants, d’écoles et de professeurs, auxquels s’ajoutent quelques statistiques farfelues on peut estimer la contribution de chaque facteur sur la réussite scolaire. Une étude de 1997 (Schreerens & Bosker) montre que en matière de réussite scolaire 20% sont issus de l’école fréquentée, 20% sont attribués aux professeurs, 60% sont impartis à l’enfant (comprendre à son background).
Ceci montre bien l’importance des professeurs, mais n’explique en rien pourquoi. De plus, l’influence de ces derniers est attribuée pour une année donnée. Cela implique-t-il que leur influence durant les années précédentes est intégrée dans les 60% restants.
Étude Value-added
Ces études approchent les enfants de manière longitudinale et les évaluent en début et en fin d’année scolaire. Sur cette base il est possible d’estimer les professeurs et, année après année, de faire émerger un effet maître sur la réussite scolaire. Là où réside l’erreur de Coleman c’est qu’il sous-estime cette variable.
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