Il semble que les équins, peut être en partie à cause de leur mode d'alimentation) sont exposés à bioaccumuler beaucoup plus de cadmium (très toxique) que les autres mammifères.
Ils concentrent ce cadmium essentiellement dans leurs reins. Plus un animal est vieux, plus il est susceptible d'avoir bioaccumulé du plomb (dans les os surtout) et du cadmium (dans les reins surtout, mais aussi dans le foie).
Il existe donc dans certains pays (dont en France), une législation spécifique concernant les abats des animaux « tardivement abattus ».
Des études de teneur en cadmium des abats d'équidés (cheval, âne, mulet, baudet..) ont montré une teneur moyenne de 10 µg/g de cadmium. La Dose journalière tolérable temporaire DJTT ayant été fixéee à 1 µg.kg-1.d-1, toute commercialisation des abats des équidés tardivement abattus est interdite. Même si ces abats étaient, la seule source de cadmium alimentaire pou les humains, cette interdiction serait justifiée, car une consommation moyenne hebdomadaire de seulement 100 g d'abats, conduit à exposer le consommateur à 1000 µg/semaine, soit pour quelqu'un de 60 kg, plus que le doublement de la DJTT (qui autorise une consommation de 60 µg par jour, soit 420 µg/semaine).